Les projets pour l’église Saint-Pierre étudiés par la municipalité

L’église Saint-Pierre, édifice religieux datant du XIe et XIIe siècle, est aussi un bien communal, la ville en ayant la charge matérielle. L'édifice est remarquable, et récemment inscrit en totalité au titre des monuments historiques.

Le maire, Stéphane Pépin-Bonet, Emilie Feliu, conseillère municipale déléguée au patrimoine, Emmanuel Lalande, directeur général des services et Thierry Bosc, responsable des ateliers municipaux, s’y sont rendus et ont fait le point sur les besoins actuels et les projets à venir. Après des études à approfondir, leurs observations feront l’objet d’une rencontre avec le prêtre et l’équipe paroissiale car l’église demeure un bien à mettre en valeur.

Les sujets traités ont été nombreux : nettoyage de la sacristie, résolution de problèmes d’éclairage, mise en valeur de vitraux, illumination du clocher, restauration d’œuvre avec l’agglomération, réparation de l’orgue, chauffage de l’édifice… mais aussi dans le cadre d’un projet patrimonial, mise en valeur de la charpente peinte, de l’abside romane, et du clocher, accroche visuelle dans le paysage urbain avec sa cloche datant de 1388… qui serait la plus vieille cloche du département de l’Hérault !

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Image inhabituelle de l’église Saint-Pierre de Bessan et de son clocher

Cyril Montels, avec sa société Oxydrone, a pris de nombreuses photos de Bessan depuis son drone, et notamment ce clichés insolite de l’église Saint-Pierre… et de son clocher qui porte sans doute la plus vieille cloche du département de l’Hérault.

Un peu d'histoire :

Au XIVe siècle, l’église Saint-Pierre se dote d’un imposant clocher, en surélevant la partie occidentale construite en pierres basaltiques. A cette même époque, en 1388, la cloche est fondue ; elle rythme quotidiennement la vie locale durant près de 464 ans, puisqu’elle a servi de timbre à l’ancienne horloge placée au-dessus du portail d’entrée jusqu’en 1852.

En 1937, la municipalité en exercice décide de détruire la partie supérieure du clocher ainsi qu’un bâtiment attenant pour des raisons de sécurité. La flèche octogonale est remplacée par un campanile en fer forgé, plus léger, que l’on peut encore voir aujourd’hui. La cloche, située sur la corniche extérieure, supportée par deux piliers de maçonnerie en très mauvais état, est déplacée de cet emplacement et intègre le campanile. Aujourd’hui encore, elle continue de sonner : parfois pour la liesse des jours de fête, parfois le glas pour les défunts.