Inquiétudes sur le manque prévisible de médecins à Bessan

Si la situation à Bessan n’est pas encore considérée comme un « désert médical » (comme dans les hauts-cantons par exemple), les préoccupations sont pleinement partagées par le monde médical lui-même (médecins, infirmières, pharmacies, professions médicales dans leur ensemble) et par la municipalité.

Le maire a saisi officiellement l’Agence régionale de santé Occitanie (Ars) afin de connaître sa position sur la situation locale et dans le département de l’Hérault. La municipalité se dit prête à soutenir l’installation de médecins dans la commune… mais il y a peu de médecins volontaires pour s’y implanter.

Des solutions pourraient être envisagées comme la télémédecine (existant déjà à la maison de retraite), ou des projets privés comme la possible création d’un cabinet médical sur la zone d’activités de la Capucière. Mais ce manque de médecins, à Bessan comme dans beaucoup de communes rurales, inquiète, et les pistes d’amélioration proposées par les pouvoirs publics, si elles se concrétisent, mettront du temps à le faire…


Les mesures de l’ANEMF pour avoir un médecin et sa plaque pro

Le constat est sans appel : il y a de moins en moins de plaque de medecin dans la region, car les médecins généralistes qui partent en retraite ne sont plus remplacés. L’association nationale des étudiants en médecine de France propose des idées pour essayer de juguler ce problème qui ne cesse de croître.

  • La première idée est simple mettre à disposition d’un véhicule équipé de matériel médical pour permettre à un médecin, mais aussi à d’autres professionnels de santé de pouvoir rendre visite au malade, sans avoir besoin d’un cabinet de santé fixe.
  • Un allègement des formalités administratives : le but est de libérer le médecin de ces contraintes, pour lui laisser plus de temps pour exercer la médecine.
  • Mise en place de contrat d’incitation sénior : il aimerait mettre en place une série de mesures, aussi bien sur le plan financier que logistique pour aider les médecins séniors de l’hôpital à s’installer dans les zones sous médicalisée.

Revalorisation de la médecine générale : il s’agit de créer une filière universitaire spécifique, avec une mise en place dès le premier cycle d’enseignement théorique et pratique (sous forme de stage) valorisant ainsi la multiplication de nouveaux médecins.