Bessan

Finales des championnats départementaux de tambourin

Le dimanche 2 septembre, le terrain de tambourin Ernest Coste de Bessan accueillera les finales des championnats de tambourin Hérault 1 et Hérault 2.

La finale Hérault 2 débutera à 11h ; la finale Hérault 1 à 15h. Un défilé des équipes finalistes précèdera chaque rencontre, en présence de la confrérie de la Croustade et du Rosé de Bessan.

Contact : 04 67 67 49 76.

Le forum des associations s’annonce

 

Le 18e forum des associations bessanaises se tiendra le dimanche 2 septembre prochain, toute la matinée, sur la place de la Promenade.

Ce sera comme chaque année au moment de la rentrée scolaire une occasion de se choisir peut-être un loisir parmi tout ceux présentés par les nombreuses associations, sportives, artistiques, culturelles, de loisirs, humanitaires, solidaires, du 3e âge… qui y présenteront leur activité, donneront des renseignements et même parfois feront des préinscriptions, et pour certaines proposeront démonstrations et animations.

Pour tous renseignements complémentaires sur le forum, contacter  Eric Millan, adjoint au maire chargé de la vie associative, à la mairie, tel : 04 67 00 81 81.

« Le 1er, c’est le Rosé » pour la dernière fois de la saison

 

Samedi 1er septembre prochain, dès 19 h, sur la Promenade, aura lieu la dernière édition de cette saison estivale pour l’équipe du comité des fêtes. La soirée sera animée par Gino Trabelsi et le ténor David Rodriguez.

« Le 1er, c’est le Rosé », c’est une soirée festive qui se tient à Bessan les premiers de chaque mois, de mai à septembre. Cette soiréeanimée, très conviviale,  permet aussi à un public nombreux, souvent en famille, de passer de bons moments, de déguster (pour les adultes) le Rosé de Bessan et de l’accompagner de la petite restauration préparée par les bénévoles du comité des fêtes, le tout agrémenté de l’animation musicale et dansante toujours différente.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter le comité des fêtes au 06 03 13 07 18.

Le parc d’activités de la Capucière prend forme

Le parc d’activités économiques de la Capucière, situé à la sortie du péage de l’autoroute A9 à Bessan, est un Technoparc idéalement placé, d’une superficie d’une trentaine d’hectares, voulu conjointement par l’intercommunalité et la ville de Bessan. Equipé de l’ultra haut-débit, le complexe permettra, à terme, l’installation de commerces et d’entreprises. La communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, compétente en matière de développement économique, assure sa commercialisation.

Depuis le début de l’été, à l’entrée de ce parc, une grue a été installée pour la construction d’une importante pépinière d’entreprises, « Héliopôle », qui sera composée de bureaux, ateliers, incubateurs, centre d’affaires et coworking, dont les travaux d’aménagement sont en cours. Reconnu comme bâtiment durable méditerranéen au niveau régional, Héliopôle est un exemple de construction de conception bioclimatique et de performance environnementale, qui, dans un cadre de vie agréable, favorise les économies d’énergies, permet de réduire les dépenses de chauffage et de climatisation.

Avec ces réalisations majeures, la ville de Bessan et la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée prouvent leur mobilisation en faveur du développement économique et de la création d’emplois.

Toutes les personnes intéressées par la pépinière d’entreprises,  le parc d’activités de la Capucière, ou l’ensemble des parcs d’activités du territoire Hérault-Méditerranée peuvent se renseigner au 04 99 47 48 61.

Le Carrefour des Aidants présent au marché dominical

 

Ce dimanche 26 août au matin, durant le marché, le Carrefour des Aidants sera présent au côté de la camionnette siglée au nom des commerçants et artisans qui l’ont intégralement offerte au CCAS.

Les bénévoles seront là pour informer les personnes ayant des difficultés avec la maladie d’un proche, distribuer des prospectus pratiques sur la possibilité de rencontres et d’aide lors d’une permanence chaque 3e vendredi du mois (salle Raymond Devos, de 14h30 à 15h30).

Dix ans déjà pour la paella de Pech Meja

Chaque année depuis sa création, il y a dix ans, le comité de quartier du Pech Meja a réuni au petit bois, derrière le tennis, la plupart de ses adhérents pour une journée avant tout conviviale autour d’un « concours » de paella réalisé sur place. Tandis que les cuisiniers s’affairaient, c’était le moment de l’apéritif traditionnel pour tous.

Le « chef », c’était Raymond, dont la délicieuse paella fait depuis toujours l’unanimité (et c’était encore le cas cette année pour le dixième anniversaire de l’association), malgré les efforts de ses adversaires cuisiniers pour le surpasser ou même simplement de l’égaler, compétition perdue d’avance, mais amenant beaucoup de rires et de plaisanteries parmi les convives.

Après le repas, la partie de pétanque très animée rassemblait joueurs et supporters, puis pour terminer la journée agréablement, ce fut l’heure du tirage de la tombola gratuite au cours de laquelle tous les participants ont reçu un sympathique petit présent.

Informatisation de l’école élémentaire

 

La longue période des vacances d’été est propice aux travaux dans les écoles, et de nombreux aménagements ont été réalisés par la municipalité, notamment à l’école élémentaire, soit par les services techniques municipaux, soit par des entreprises locales : deux salles de classe ont été entièrement repeintes et leurs faux-plafonds changés ; le réseau d’alimentation de la chaudière a été totalement modifié à cause de fuites importantes constatées.

Le chantier le plus important, que les écoliers découvriront lundi 3 septembre au moment de la rentrée, demeure l’informatisation complète de l’école élémentaire engagée cette année : câblages, réseaux internet, écran et système de vidéo-projection déjà installés dans la moitié des classes, le projet complet étant l’informatisation totale de l’école en deux années. Un lourd investissement qui va permettre à chaque professeur de disposer d’un ordinateur connecté pour diffuser de nombreux supports aux écoliers, lesquels se verront équipés, à terme, d’outils informatiques individuels.

Concours de pétanque aux Peupliers

 

Ce dimanche 26 août, à partir de 15h, au boulodrome des Peupliers, route de Marseillan, la Boule Bessanaise organise un concours départemental de pétanque.

Pour plus d’informations, contacter le : 06 70 17 55 36, ou le : 06 75 04 08 35.

La supérette du la place de la Mairie enfin ré-ouverte

 

Depuis ce lundi 20 août, c’est chose faite : Bessan a de nouveau son épicerie, telle que chacun l’appréciait. Si elle semble conserver son ancien nom, toujours affiché sur son fronton, elle sera comme avant mieux connue des habitants sous le nom de sa propriétaire, « Chez Marie ».

Le magasin actuel est plus clair, plus pratique et aménagé différemment, et avec le petit utilitaire siglé, les livraisons seront assurées, sous certaines conditions (se renseigner auprès de Marie ou de Grégoire). Privés durant les mois d’été de cette supérette si utile et appréciée, une bonne partie des anciens clients, en a déjà repris le chemin avec un grand plaisir.

Bonne route à Marie et à Greg pour ce nouveau départ !

Visite guidée du centre-ville avec la Guilde de Bessan

 

Ce vendredi 24 août, à 18h, au départ de la place de la Citoyenneté au pied de la mairie, l’association de promotion du patrimoine local « La Guilde 2 Bessan » propose une nouvelle visite du centre historique, guidée par Antoine Iniguez, comprenant la découverte de l’église Saint-Pierre.

Renseignements et inscriptions au 06 58 82 06 06.

Des aides complémentaires en faveur du centre-ville

 

Le projet de requalification du centre-ville prend forme au fil des mois, et les habitants du cœur historique sont régulièrement  informés des différents dispositifs existants en vue d’améliorer leur habitat, qu’il s’agisse de leur intérieur ou de l’extérieur.

Un axe prioritaire a de plus été mis en place dans l’hyper-centre, concernant les façades de tous les propriétaires et les vitrines des commerçants la Grand’rue, la place de la Mairie et la place de la Promenade. Cet axe permet à la commune d’abonder sans conditions de ressources les aides financières de l’Agence nationale d’amélioration de l’habitat, de l’agglomération et de la région.

Pour tous renseignements complémentaires, contacter la communauté d’agglomération, service habitat, au 04 67 21 31 30.

En procession vers Notre Dame des Vignes avec la paroisse

 

Cette année,  le 14 août au soir, la lourde Vierge dorée bien décorée et portée par quatre hommes a entamé sa tournée rituelle, derrière les porteurs de bannières. Elle était suivie par les musiciens et la foule éclairée de lumignons. Quatre haltes permettaient aux porteurs de souffler tandis, laissant leur tour aux prières, aux lectures, à la musique : devant la mairie, sur la place proche du collège, devant la statue à qui l’on rendait hommage, puis pour finir, devant la croix de mission. De retour devant l’église, biscuits, raisin et boissons étaient servis à tous ceux qui le souhaitaient.

C’est une procession traditionnelle que celle qui, à travers les rues de Bessan et en plusieurs haltes, conduit les habitants depuis l’église jusqu’à la statue de Notre Dame des Vignes, la Vierge protectrice de ce village autrefois essentiellement viticole. L’importance de la viticulture, bien qu’elle soit encore considérable, a diminué, mais Notre Dame des Vignes continue d’être honorée chaque année pour le 15 août par une procession.

Les traditions évoluent, c’est même pour cela qu’elles peuvent survivre dans le monde moderne, et les paroissiens l’ont bien compris puisque chaque année des aménagements sont réalisés : la procession est ainsi devenue nocturne, des lumignons sont distribués à chaque participant, etc…, et cette année trois très jeunes trompettistes et un clarinettiste ont animé chacune des haltes, jouant au pied de la statue « la Barque » un air superbe mais peu connu composé il y a plus de dix ans pour le pape Jean-Paul II.

Naturellement, plus tard, d’autres évolutions de la tradition seront mises en place pour le plaisir de tous et la réussite future de cette belle manifestation.

Le conseil des sages fait un tour d’horizon de l’actualité locale

 

Réunis pour une matinée sérieuse mais décontractée à la Guinguette, autour de leur président Jacques Nespoulous, en présence du maire Stéphane Pépin-Bonet et des élus concernés, les sages ont traité des dossiers locaux actuels autour d’un bon café.

Les questions portaient sur la vie quotidienne, l’activité municipale, les dossiers en cours dont la requalification du centre-ville, la future école maternelle, les entrées de ville dont celle de la route de Béziers, la sécurité routière, le parc d’activités de la Capucière… Et les réponses claires et précises du maire leur ont apporté touts satisfaction sur ces sujets.

De prochaines rencontres et déplacements du conseil des sages ont été évoqués : visite du chantier de l’école maternelle, étude des plans de requalification du centre-ville, réunion du conseil régional à Montpellier, visite du centre de tri du Sictom…

La Monédière à Bessan, un habitat gaulois fortifié

Un site de première importance

Installé sur un promontoire dominant d’une dizaine de mètres la plaine de l’Hérault, le site de La Monédière est le siège d’un important habitat de la fin du premier âge du Fer. Occupé sans discontinuité entre le début du VIe siècle et la fin du Ve siècle avant notre ère, son émergence et son essor s’inscrivent dans un contexte marqué par le développement du commerce méditerranéen en Gaule méridionale.

Probable point de rupture de charge pour les embarcations remontant le fleuve depuis son embouchure, distante d’à peine 6 km, il bénéficie d’une position géographique très favorable, lui permettant de capter les marchandises acheminées depuis la mer par les négociants méditerranéens (Grecs, Etrusques) et d’assurer leur redistribution vers l’arrière-pays gaulois. Véritable pivot économique, il s’érige comme un centre majeur de la région, ayant pu accueillir, aux côtés des autochtones, des individus d’origine grecque.

Une agglomération protohistorique bien structurée

Les habitations absidiales de l’âge du Fer.

D’une étendue de près de 4 hectares, l’établissement est retranché, au moins dès la seconde moitié du VIe siècle avant notre ère, derrière une puissante fortification constituée d’une imposante enceinte fossoyée, large de 10 m et profonde de plus de 4 m, doublée d’une muraille à soubassement en pierre et à élévation en briques crues.

Le système défensif suit un tracé orthogonal sur lequel est calquée l’orientation de la plupart des habitations. Ce canevas urbain, totalement original en milieu indigène, sous-tend l’existence d’un programme de construction bien planifié, reflet d’une communauté suffisamment structurée pour adopter et respecter un schéma d’organisation préétabli.

En l’espace de 200 ans, l’habitat voit se succéder sans interruption chronologique sept phases d’occupation, parfois entrecoupées d’épisodes de destruction par le feu.

Ces phases de réaménagement s’individualisent notamment par la mise en œuvre de formes architecturales spécifiques, donnant naissance à des habitations tantôt absidiales tantôt rectangulaires.

S’exprimant sur un laps de temps relativement court, cette alternance de plans, pour laquelle on ne connaît pas d’exemple comparable dans le Midi de la France, résulte vraisemblablement de mécanismes d’ordre socioculturel dont l’existence souligne un peu plus la singularité de La Monédière.

 

La tombe d’un nouveau-né enterré dans l’habitat gaulois.

Un abandon ritualisé ?

Intervenant vers 425 avant notre ère, l’abandon du site s’accompagne d’un démantèlement méthodique de la muraille, dont les éléments sont basculés dans le fossé défensif qui est alors en grande partie comblé.

Précédant de peu cet évènement, les reliefs d’un important banquet sont déversés à l’intérieur d’une gigantesque fosse, atteignant près de 17 m de diamètre et 6 m de profondeur, implantée au sein même de l’habitat. Ces restes sont représentés par des restes de viande, se rapportant essentiellement à du bœuf, ainsi que par une très grande quantité d’amphores vinaires accompagnées de récipients pour certains complets voire intacts, principalement dédiés à la préparation, au service et à la consommation du vin. Leur présence suppose la participation de nombreux convives, dont une partie pourrait être en partie allochtone ainsi que le suggèrent les affinités qu’offrent ces dépôts avec certaines pratiques de commensalité à caractère rituel observées dans le monde grec.

Ces vestiges pour le moins exceptionnels laissent envisager une cérémonie de clôture du site impliquant l’ensemble de la communauté, dont une composante a pu se déplacer et s’établir dans la colonie d’Agathé (Agde) qui est précisément fondée à cette époque par les Grecs de Marseille.

De la préhistoire à l’Antiquité

La citerne d’époque romaine.

Dans le courant du IIe siècle avant notre ère, le site de La Monédière est réinvesti. Cette nouvelle occupation, qui perdure plusieurs siècles, semble prendre la forme d’un établissement plus modeste qu’auparavant, abritant un complexe thermal auquel pourrait être associée une citerne remarquablement bien conservée. Avec cet ensemble fonctionnent une voie carrossable ainsi qu’une petite nécropole à inhumation.

Les recherches récentes ont également permis de mettre pour la première fois en évidence une occupation beaucoup plus ancienne, attribuable au Néolithique final (entre 3000 et 2500 avant notre ère). Ces vestiges préhistoriques correspondent à des trous de poteaux pouvant marquer l’emplacement de bâtiments et à des niveaux de sol jonchés de vases fragmentés, d’ossements d’animaux et d’éclats de silex, témoignant d’activités de type domestique. Ils se rapportent à un petit habitat localisé à la pointe méridionale du promontoire.

La présence de ce dernier montre à quel point le site de La Monédière constituait, dès la Préhistoire, un lieu d’installation privilégié.

Les fouilles programmées actuelles

Fouilles 2018.

Depuis 2017, le site de La Monédière fait l’objet de fouilles archéologiques programmées, impliquant des universitaires, des chercheurs du CNRS et des archéologues de collectivités territoriales, encadrant chaque été des étudiants bénévoles issus d’université françaises et étrangères.

Deux principales zones de fouille, d’une surface totale de près de 600 m2, ont été investies. Elles permettent d’étudier l’ensemble des différentes périodes d’occupation du site.

Texte et photos : Alexandre Beylier.

Visite des fouilles de la Monédière

 

En trois séquences de visites dans la matinée, une centaine de Bessanais ou autres curieux du passé de Bessan, ont découvert l’importance de ce lieu majeur d’échanges de marchandises, venues par l’Hérault tout proche, et sans doute redistribuées vers l’arrière pays, habité dès le VIe siècle et abandonné vers la fin du Ve siècle av JC, habité de nouveau dans le courant du IIe siècle avant notre ère. De nombreux éléments éclairant la vie de ces lointains ancêtres sont révélés petit à petit par les fouilles archéologiques réalisées depuis 2014 sur le site de la Monédière.

Pour avoir accès à une documentation complète sur ce sujet, lire l'article d'Alexandre Beylier, directeur des fouilles : sur la page d’Agde Infos, clicker sur Patrimoine puis Histoire de Bessan, pour avoir une vue complète sur les résultats actuels des fouilles et des recherches.

Des aménagements prévus au bureau de poste

 

Les responsables locaux et régionaux de La Poste ont rencontré Stéphane Pépin-Bonet, maire de Bessan, afin d’évoquer le bureau de poste local, situé au centre-ville, place de la Fontaine. Ils ont fait part des évolutions du bureau en matière de fréquentation, de relations avec les usagers, d’horaires d’ouverture. Quant au maire, il a rappelé son fort attachement à ce service, actuellement situé dans un local communal loué par la Poste jusqu’en 2021, la volonté municipale de rendre accessible le local existant aux personnes à mobilité réduite, avec l’installation d’un ascenseur extérieur, après le dépôt d’un permis de construire et des demandes de subventions.

Même si au niveau national et dans les villes les bureaux de poste sont de moins en moins fréquentés par le public en raison principalement de l’utilisation d’Internet, que ce soit pour l’achat de timbres ou l’utilisation de son compte postal, dans les villages la population fréquente encore beaucoup son bureau de poste.

Intéressante nouveauté : un marché aux livres anciens au bord de l’Hérault

 

Ce premier marché aux livres organisé au pied de la base de loisirs de la Guinguette par l’association « La foire aux bouquins » s’est déroulé durant la période de forte chaleur. Les bouquinistes, tous professionnels, y proposait un vaste choix d’ouvrages, pour tous les âges, tous les goûts, et à tous les prix ; livres pour enfants et bandes dessinées, romans divers, littérature classique, livres sur l’histoire de la région ou sur l’histoire nationale, magnifiques livres d’art, enfin tout ce qu’il faut pour ravir un bibliophile…

Deux écrivains locaux, Michel Parra dont les romans sur des sujets de société sont très appréciés, et Michel Sabatéry qui présentait ses ouvrages sur l’histoire locale, participaient à la journée et signaient des autographes pour les amateurs.

Le maire, des élus, et la conseillère départementale, venus faire un tour sur ce marché aux bouquins, ont beaucoup apprécié l’initiative, et souhaité, ce qui sera sans aucun doute réalisé, qu’elle se renouvelle.

Vente de la Padrime sur le marché dominical

Pour la seconde fois de l’été, ce dimanche 19 août, toute la matinée, sur le marché dominical de Bessan, se tiendra la Padrime, association locale de lutte contre le cancer, pour une vente dont le bénéfice sera entièrement reversé une association dédiée à la recherche et/ou au bien-être des malades.

Elle y proposera de nombreux articles, qui vont des objets de décoration et du linge de maison aux confitures artisanales et vins d'apéritif, le tout réalisé artisanalement tout au long de l’année par les petites mains bénévoles de l’association. Les produits créés, exposés et mis en vente, connaissent toujours un vif succès, notamment une magnifique tortue qui, en juillet, pour sa première sortie, a trouvé si rapidement preneur que beaucoup n’ont pas eu le temps de l’admirer.

C'était « Le » concert à ne pas rater

 

C’était à un concert vocal exceptionnel, offert par la municipalité, que nous invitait le quatuor classique de Paul Selmer, pour fêter la Saint Laurent, patron de Bessan. En effet, si la plupart du temps la date de la St Laurent correspond à l’un des jours de la fête, cette année elle arrive deux jours après. Dans ce cas, la municipalité marque cette date d’une manifestation particulière, et cette fois a choisi ce concert classique de haut niveau mais accessible à tous.

 

Dans une église pleine à craquer, les Bessanais s’y sont pressés, car ils sont amateurs de belles voix, mais aussi parce que Florian Giustiniani fait partie de l’ensemble. Et ils n’ont pas été déçus, applaudissant chaque morceau à tout rompre et saluant la fin du concert debout.

Le programme, plutôt annoncé comme très classique, était beaucoup plus éclectique, allant de la « Marche des Rois » de Georges Bizet ou l’ « Adagio » d’Albinoni à des airs de Gospel, de l’ « Alleluyah » de Leonard Cohen au « Je vous salue, Marie » de Georges Brassens, pour se terminer brillamment par « Je chante avec toi, Liberté » de Pierre Delanoë et Claude Lemesle d’après un air de Verdi. Tout ceci chanté par des voix superbes et sur des arrangements magnifiques.

Paul Selmer, dont tous connaissent le goût pour la belle musique, instrumentale ou vocale, a ouvert le concert au côté du maire Stéphane Pépin-Bonet, puis a présenté chaque morceau et tour à tour chacun les artistes de grande qualité composant son quatuor, en insistant évidemment sur Florian car il sait combien les Bessanais lui sont attachés depuis son enfance.

Un concert tel que pourront le regretter ceux qui n’y sont pas venus. On peut rappeler les noms des membres du quatuor : Céline Bonnet, soprano ; Florian Giustiniani, baryton ; Vincent Grillet, tenor ; et Patrice Bonnet au piano.

Procession populaire vers Notre Dame des Vignes

 

Mardi 14 août, après un rendez-vous à 20h30 à l’église, la procession nocturne, alliant ferveur populaire et tradition, prendra le départ vers 21h pour se rendre à travers les rues de Bessan jusqu’à la statue de Notre Dame de Vignes, protectrice depuis toujours de Bessan et de ses habitants. Puis elle reviendra au parvis de l’église où sera partagé le verre de l’amitié et de la fraternité.

Elle est proposée par le Père Jean Barthès, les bénévoles de la communauté paroissiale et des associations locales. Tous peuvent y participer et faire un bout de chemin ensemble, croyants ou pas, paroissiens, Bessanais qui se fédèrent autour de cette tradition, et touristes qui la découvrent.

Renseignements complémentaires au 04 67 94 89 10.