Bessan

Le brin de muguet sera remis en musique aux pensionnaires de la maison de retraite

Le lundi 1er mai aura lieu, à 11h, la traditionnelle remise du brin de muguet aux résidents de la maison de retraite « Les Jardins des Tuileries » par les élus du conseil municipal, les délégués du centre communal d’action sociale, la direction de l’établissement, les bénévoles de l’association « Sourire des Tuileries » et les enfants du conseil citoyen participatif des jeunes.

Comme de coutume, les membres de la musique départementale des sapeurs-pompiers de l’Hérault accompagneront ce sympathique rendez-vous pour le plus grand plaisir des personnes présentes et principalement des pensionnaires qui attendent ce moment avec toujours autant d’impatience.

La population est également invitée à y assister.

Annie et sa boutique de vêtements favorisent la vitalité commerciale de la Grand’rue

On ne peut pas les manquer en centre-ville, les travaux rythme la requalification de la Grand’rue.

Depuis le début du mois de janvier, il est quelquefois compliqué pour s’y rendre, même si tous les commerces sont ouverts et restent accessibles en permanence. C’est pourtant pendant cette période qu’Annie Solana a décidé d’ouvrir sa boutique de vêtements à l’emplacement de l’ancien cabinet d’infirmières, près de l’hôtel de ville, à l’angle avec la place de la Promenade.

Cette situation n’a en rien enlevé l’entrain et l’esprit d’entreprendre d’Annie qui, avec sa nouvelle boutique, favorise la vitalité de l’artère la plus commerciale de Bessan près de tous les services existants : fleuriste, épicerie, tabacs, pharmacies, agences immobilières, coiffeurs, opticienne ou autre esthéticienne. Il faut dire qu’Annie c’est d’abord un sourire accueillant principalement des clientes en recherche de nouvelles tenues ou de chaussures, de toutes formes et de tous coloris.

Celle qui possède également un magasin de vêtements dans la Grand’rue Mario Roustan de Sète demeure avant-tout un guide privilégié pour ses clientes qu’elle conseille et chouchoute de manière simple et enjouée.

Si l’inauguration du magasin du 5 Grand’rue est prévue aux beaux jours après la première tranche des travaux, la boutique reste ouverte :

du jeudi au samedi, de 9h30 à 12h30 et de 15h à 19h, ainsi que le dimanche de 9h30 à 13h.

Pour tout contact tel. 06 68 54 00 70.

Des scènes ouvertes pour la fête de la musique autour de l’école de musique

Après le succès remporté l’an dernier par la scène ouverte mise en place par le conseil citoyen participatif pour la fête de la musique, l’école de musique a souhaité reprendre l’idée et proposer plusieurs scènes ouvertes : 

le mercredi 21 juin prochain dans le village

Après une réunion en mairie, durant laquelle la municipalité a apporté son soutien aux responsables de l’école de musique, le projet se dessine.

Trois lieux ont été ambitionnés afin de permettre d’accueillir des musiciens individuels ou des groupes, qu’ils soient amateurs ou professionnels : la place de la Promenade, la place de la Fontaine et la place Louis Gleizes du collège. L’école de musique s’occupe de la programmation et la ville assure la communication d’un rendez-vous qui se veut avant-tout populaire.

Aussi, tous les musiciens ou groupe souhaitant participer à cette soirée, de 19h à 23h, sont invités à se faire connaître en contactant les responsables de l’école de musique avant le 20 mai prochain au 06 26 26 68 21 ou par mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

En fonction des propositions et des candidatures retenues, un programme sera proposé.

A suivre.

La peña bessanaise prépare la saison estivale et répète exceptionnellement en mairie

Dernièrement, aux sons et rythmes qui s’envolaient depuis la salle principale de l’hôtel de ville, il ne pouvait pas s’agir d’une réunion publique ou d’une séance du conseil municipal. En effet, la place de la Promenade toute proche a été véritablement emballée par la musique jouée par la Peña bessanaise, dont la répétition s’est exceptionnellement tenue en mairie, à l’invitation du maire et des Amis de l’âne.

Une soirée de travail mais aussi de convivialité pour remercier l’ensemble des musiciens regroupés depuis quelques années autour de leur chef de musique, la dynamique Sandrine Correcher. Depuis sa constitution, la peña demeure un fleuron des animations locales et principalement des réjouissances de la fête locale autour de l’âne totem et du petit âne.

Le groupe, également appelé « Choïa de l’ase » en référence aux traditions locales bien ancrées dans la commune, poursuit son bonhomme de chemin et ancre sa participation à Bessan et au-delà. La répétition en mairie a permis à Stéphane Pépin-Bonet, maire et Christophe Hyché, président des Amis de l’âne, de saluer l’ensemble des acteurs musicaux d’un groupe qui prépare la saison estivale à venir.

 =>Toutes les personnes musiciennes, amateurs ou professionnels, intéressées à rejoindre le groupe, sont invitées à se rapprocher de Sandrine Correcher en la contactant au 06 62 42 49 72.

Les collégiens sensibilisés à la prévention de la délinquance à la maison de la justice

Marie Saunal, conseillère municipale déléguée à la prévention de la délinquance, est particulièrement active dans le cadre d’actions à destination des adolescents afin de mieux les sensibiliser aux formes de délinquance et les guider vers un respect des règles et une citoyenneté plus affirmée.

Une nouvelle initiative a vu le jour, en lien avec de nombreux partenaires dont les élus municipaux, la direction et les enseignants du collège Victor Hugo ainsi que les professionnels de la prévention.

Ainsi, plusieurs classes de 4e ont renouvelé cette année l’opération de découverte de l’univers de la maison de la justice et du droit d’Agde, grâce à la coopération engagée avec ses responsables.

Après un travail en classe sous la direction de leurs enseignants, les collégiens se sont vus présenter le déroulement d’une audience.

Originalité de cette initiative, ils ont pu également être les acteurs d’un jeu de rôle afin de simuler un procès, pour mieux les sensibiliser aux conséquences d’actes délictueux.

Sous le regard des élus, les élèves se sont transformés, le temps de quelques heures, en président d’audience, procureur, avocat, témoin ou victime. Chacun a pu intervenir dans ce jeu de rôle mettant en avant le respect de la loi et les éventuelles conséquences judiciaires en cas d’infraction.

Les professeurs du collège ont tenu à souligner cette belle expérience autour d’un projet pédagogique structuré, facilité par la prise en charge des frais de transport par la municipalité bessanaise.

 

Les bornes de recharge pour les véhicules électriques de plus en plus utilisées

La mise en place du réseau d’infrastructures de recharge pour les véhicules électriques dans les territoires est indispensable pour favoriser un passage réussi à la mobilité électrique, tant pour les particuliers que les professionnels.

Depuis plusieurs années, Hérault Energies exerce cette compétence sur le domaine public héraultais. Pour y parvenir, ce syndicat a participé à une démarche collective avec un réseau régional baptisé « Reveo ».

La ville de Bessan a rapidement adhéré à cette démarche, dès sa mise en œuvre, avec l’installation en 2017 d’une borne de recharge accélérée au niveau du chemin de la Croix de Redon, à proximité du cimetière municipal et de la très fréquentée route départementale n°13.

Les résultats de cette borne font apparaître une forte croissance dans son utilisation en 2022, avec un total de 392 charges soit le double par rapport à 2021.

Une deuxième borne de recharge dite rapide, propriété de la communauté d’agglomération Hérault Méditerranée, a été installée début 2021 au parc d’activités économiques Héliopôle, à proximité du péage autoroutier de l’A9 et d’un futur complexe commercial en devenir. Elle permet la recharge d’un véhicule en moins de 30 minutes. En 2022, elle aussi a enregistré de très bons résultats, avec 1502 charges contre 934 en 2021.

Ces bornes complémentaires contribuent efficacement au développement de la mobilité électrique et à la transition énergétique. Elles font de Bessan une commune active dans ce domaine, sachant que les pouvoirs publics souhaitent produire sur le sol français, d’ici 2030, deux millions de véhicules électriques et qu’il faudra créer sept millions de points de charge d’ici 2030 afin de pouvoir répondre à cette ambition. D’ailleurs un troisième équipement est en projet à la zone d’activités de la Grange Basse.

Un concert à la fois exceptionnel et amical pour le 40e anniversaire de la Tucarella

C’est un bel événement culturel que propose l’ensemble vocal « La Tucarella » ce samedi 6 mai, à 17h, à la salle des fêtes Aimé Péret.

A l’occasion d’un grand concert gratuit et ouvert à tous, le groupe musical fondé par Lucien Rocoblave va officiellement fêter son 40e anniversaire. Le groupe de choristes qui enchantent régulièrement le paysage musical bessanais a décidé de remonter le temps.

Dirigé aujourd’hui par un bureau collégial, l’ensemble vocal a mis les petits plats dans les grands en invitant deux autres chorales à se joindre à lui pour cet événement. Le premier est bien connu puisqu’il s’agit du Chœur des hommes, émanation du groupe depuis une dizaine d’années. Le second est Bessanais… mais de Savoie ! Pour la première fois, la « Haute-Maurienne chante » sera dans l’Hérault.

Ce clin d’œil au jumelage avec Bessans en Savoie s’est mis en place grâce au soutien de la municipalité et du comité de jumelage de la Tuque Endiablée. Si les deux chorales locales seront dirigées par Anne Lesure, chef de chœur depuis près de 20 ans, la chorale invitée sera dirigée conjointement par Aude-Hélène Mathieu et Vincent Lecarme.

Sûrs que l’émotion et l’union de tous les Bessanais d’où qu’ils viennent, du Sud ou des Alpes, seront au rendez-vous.

A l’issue du concert avec un répertoire annoncé très varié, les responsables actuels de la Tucarella rendront hommage à toutes les personnes ayant œuvré pour le groupe musical depuis sa naissance, dirigeants comme chefs de chœur.

Renaissance du salon du livre grâce au dynamisme de la bibliothèque Renée-Petit

Sylvie, Nelly et Geneviève peuvent être fières du succès remporté ce week-end par le 2e salon du livre de Bessan.

Les responsables mais aussi les véritables petites mains de la bibliothèque Renée-Petit ont permis la renaissance de ce rendez-vous culturel initié pour la première fois en 2016.

Dans une salle des fêtes parfaitement agencée, l’événement soutenu par la municipalité a connu la réussite grâce à un programme particulièrement éclectique.

Près d’une quarantaine d’auteurs et d’éditeurs ont présenté leurs ouvrages très variés : romans, bandes dessinées, patrimoine, histoire, jeunesse… Les rencontres induites avec les auteurs et éditeurs, amateurs comme professionnels, ont été à la hauteur des attentes, tandis que des conférences, ateliers et autres moments conviviaux étaient proposés au public tout au long de la journée.

L’inauguration du rendez-vous à la mi-journée s’est tenue en présence du maire, Stéphane Pépin-Bonet, Sylvie Loubet rappelant la genèse de l’organisation du salon, les objectifs de la bibliothèque et le relais de nombreux partenaires.

En 2024, la bibliothèque Renée-Petit fêtera son cinquantième anniversaire et la municipalité a d’ores et déjà indiqué son plein soutien à de nouvelles aventures littéraires.

C’est aux sons du célèbre siffleur et chanteur Curro Savoy que l’événement a pris tout son sens, chacun partageant cet instant reliant musique, lecture et passion pour les livres et la culture.

De nombreux élus et responsables associatifs étaient également présents soulignant la qualité de cette 2e édition dont chacun espère un retour plus fréquent.

Peut-être pour le 50e anniversaire de la bibliothèque ? A suivre.

Les gardes-chasse de l’Hérault en réunion départementale en l’hôtel de ville

Il y a quelques jours, c’est en mairie de Bessan que s’est tenue l’assemblée générale des gardes chasse particuliers du département de l’Hérault, sur une initiative de Joël Roux, conseiller municipal bessanais.

Ils sont actuellement 65 sur l’ensemble du département à œuvrer en faveur de la police de la chasse, en liaison avec les différentes sociétés de chasse locales qui les commissionnent.

Ces gardes chasse relèvent de l’autorité du procureur de la République et sont agréés par le préfet. S’il existe un volet répression pour faire face aux infractions pouvant être commises par d’éventuels chasseurs, il existe aussi un volet prévention. Ces bénévoles sont de véritables sentinelles de la nature, agissant sur la divagation des animaux, les dépôts d’ordures, les comportements illicites…

Outre les incontournables d’une assemblée générale (rapports annuels, point sur la trésorerie, élections…), la réunion a permis d’aborder deux thèmes importants : la formation et le rapprochement avec la gendarmerie nationale.

Du côté de la formation, des précisions ont été données pour que chacun soit à jour en matière juridique, de rédaction de procès-verbaux mais aussi sur les premiers secours.

Avant le verre de l’amitié offert par la ville de Bessan en présence du maire, Stéphane Pépin-Bonet, il a été évoqué la signature d’une convention entre la fédération départementale des chasseurs, la gendarmerie nationale et les gardes chasses particuliers afin de donner plus de latitude dans le maillage du département. Des enjeux importants pour l’avenir.

 

Les initiatives citoyennes de l’école élémentaire s’ouvrent aux services municipaux

Sous l’impulsion de Marie-Laure Lledos, première adjointe au maire déléguée à la citoyenneté, une dizaine d’élus municipaux est allée, il y a quelques semaines, à la rencontre des élèves de l’école élémentaire Victor Hugo, directement dans les classes, dans le cadre d’un projet citoyen engagé aux côtés des enseignants.

L’objectif était de présenter le rôle et la fonction des élus, leurs actions au quotidien ainsi que les différents services publics locaux.

Afin de compléter ce premier échange, les écoliers se sont dernièrement rendus au plus près des services municipaux. D’abord en rencontrant Thierry Bosc, responsable des ateliers, pour évoquer le travail des agents techniques (voirie et équipements, électricité, ferronnerie, véhicules et matériels…).

Puis les élèves ont rencontré les agents de la police municipale. Devant des jeunes très intéressées, Yannick et Thomas ont expliqué leurs missions de défense autour de la sécurité des biens et des personnes.

Enfin, après un goûter offert par la ville, c’est le maire, Stéphane Pépin-Bonet, qui a reçu ces petits citoyens en l’hôtel de ville.

Au cœur de la salle des portraits, le premier magistrat a pu répondre à de nombreuses questions très inspirées sur le village, le rôle de maire ou encore les emblèmes de Bessan.

Au final, des rencontres ayant permis de mieux connaître la mairie qui a pour principale mission de satisfaire les besoins quotidiens de la population, dont ces jeunes font pleinement partie.

Passeports et cartes nationales d’identité peuvent désormais être délivrées en mairie

   

Le maire l’avait officiellement annoncé lors de la cérémonie des vœux en janvier dernier : la ville de Bessan rejoint les mairies disposant du service dit de recueil permettant d’enregistrer et de transmettre les dossiers de demande des cartes nationales d’identité et des passeports auprès des services préfectoraux.

Les Bessanais, ainsi que tous les citoyens concernés d’autres communes s’ils le désirent, pourront désormais faire ces opérations directement en mairie à partir du mardi 9 mai.

En effet, après la livraison des équipements numériques et techniques indispensables ainsi qu’une nécessaire période de formation pour les agents de la commune, ce dispositif va permettre aux citoyens de pouvoir renouveler leurs pièces d’identité sans avoir à se déplacer à Agde, Béziers, Pézenas voire plus loin. Car les mairies qui disposaient déjà de cette opportunité administrative voyaient des délais d’attente souvent importants en raison du nombre croissants de demandes.

Pour assurer ce nouveau service, la municipalité a tout mis en œuvre pour que l’accueil du public soit optimum. Située en rez-de-chaussée de l’hôtel de ville, la réception des administrés se fera d’abord dans un bureau provisoire, puis, au moment de l’ouverture du centre social, dans un espace plus spacieux, toujours en mairie.

Après avoir réalisé une pré-demande en ligne sur l’Ants (Agence nationale des titres sécurisés), les prises de rendez-vous se font très facilement via le site internet de la ville.

 => Pour prendre rendez-vous, il suffit de cliquer sur le site www.bessan.fr,

rubrique « La mairie » puis « Passeports et Cni ».

Renseignements également en contactant Fabienne au 04 67 00 26 27.

La Guilde se penche sur les travaux de la Grand’rue et remonte son histoire

Antoine Iniguez et la Guilde 2 Bessan ont souhaité remonter le temps à l’occasion des travaux actuels de réhabilitation de la Grand’rue : « C’est parti ! La réfection de la Grand’rue a démarré ».

Savons-nous que cette artère qualifiée comme principale de notre commune n’a été créée qu’après le milieu du XVIIIe siècle, entre 1766 et 1772 et sur un chemin extérieur de la vieille ville qui longeait les fossés ? Une délibération des consuls datée du 12 janvier 1766 lançait l’idée de « Création d’un chemin entre la porte de l’Hôtel de Ville jusqu’aux chemins royaux de Pézenas et de Béziers ».

Entendons par là, depuis un ancien Hôtel de Ville, puisque celui que nous connaissons aujourd’hui n’a démarré sa construction qu’une décennie plus tard, et la jonction des chemins royaux qui se trouvait être à l’emplacement actuel de l’ancienne Gare du chemin de fer (le haut de la Grand’rue et la rue des Anciennes écoles).

Ce qui nous montre l’importance du chantier lancé à cette époque !

Mais la communauté ne lancera ce projet qu’après avoir pris une décision initiale d’attribuer des lots par adjudication, 14 au total, pour la construction sur l’emplacement même du fossé.

Ceci sera notifié par une délibération du 12 mai 1765 qui proclamera « L’enceinte du lieu est si petite qu’elle ne peut contenir qu’avec grande peine les habitants et les bestiaux, se trouvant un espace assez considérable depuis la porte de la place jusqu’à la porte neuve (de la fontaine) où il pourrait s’y construire plusieurs maisons et écuries à peu de frais en permettant aux acquéreurs dudit terrain de s’appuyer du mur du lieu… ». Après avoir reçu le 13 mars 1767 le consentement du seigneur de Bessan, duc d’Uzès, pour l’ensemble du projet, il sera notifié les conditions exigées pour construire.

Comme notamment : les habitants ne pourront acquérir deux emplacements - la maison ou écurie construite devra être parachevée et à clef dans 3 ans - les murs mitoyens seront à frais communs - le mur de Levant le plus proche de la maison de ville sera aux seuls frais de l’acquéreur (lot 1) - les toitures seront uniformes - obligation de recevoir les eaux de l’égout de la ville et de le tenir net et dégorgé - l’acquéreur du lot 7 a obligation de refaire le trou de l’aqueduc en pierre de taille et d’y placer une grille de fer (boulangerie) - tous les acquéreurs sont tenus de faire le pavage de la rue après les édifices finis et en dos d’âne pour l’écoulement des eaux.

Après l’attribution des 14 lots, le premier novembre 1767, le mesurage des parcelles sera fait par décision du 18 décembre « pour jeter les fondations ». Et pour terminer, la communauté prendra la décision par délibération du 8 septembre 1771 de faire réaliser le pavage des places de la mairie et de la fontaine (ainsi que celle de l’église), pour achever cet important chantier d’agrandissement de Bessan, mais aussi d’embellissement de la cité. Le tout sera terminé par une vérification de conformité réalisée le 25 février 1772.

Ainsi est née la Grand’rue, place à son embellissement !

A noter qu’il se réalisera en même temps la construction des maisons contre la muraille située devant l’hospice, ainsi que la rue qui les desservait, derrière la place de la fontaine.

 

Infos pratiques pour les anciens : repas des aînés et noces d’or au programme


Deux informations concernent actuellement les aînés de la commune.

D’abord, comme chaque année depuis sa reprise après la crise sanitaire, la municipalité et le centre communal d’action sociale invitent les retraités et personnes âgées au traditionnel repas des aînés.

L’édition 2023 a lieu le samedi 29 avril, à midi, à la salle des fêtes Aimé Péret, place de la Promenade.

Pour y participer, il suffit d’avoir au minimum 65 ans (pour les couples une personne de 65 ans au moins) et de s’inscrire auprès du service accueil de l’hôtel de ville en présentant une pièce d’identité et un justificatif de domicile de moins de trois mois.

Comme à l’habitude, les personnes fragiles ou malades qui ne peuvent se déplacer peuvent bénéficier d’un goûter à domicile.

Par ailleurs, les Aînés de la Tuque (club local du troisième âge membre de la fédération nationale « Ensemble et Solidaires ») organisent la traditionnelle cérémonie des noces d’Or et de Diamant, en mairie, sous la présidence du maire et des élus municipaux, heureux de participer à ce renouvellement symbolique de ces unions.

La prochaine cérémonie aura lieu le samedi 20 mai, à 10h, en mairie.

 Aussi, les couples totalisant 50 ans (or), 60 ans (diamant) ou 70 ans de mariage (platine) voulant y participer, doivent contacter Danièle Cambra, présidente du club du 3e âge, au 04 67 77 41 45.

Ce rendez-vous est ouvert à tous les Bessanais qu’ils soient de souche ou d’adoption. Il n’est pas nécessaire de s’être mariés à Bessan pour y participer.

Un certain Hercule, mousquetaire du roi, va marquer l’actualité patrimoniale

 

Non, ce n’est pas une blague. Une bande de « fadas » s’est entichée de son histoire, et plus particulièrement de celle du village.

Depuis maintenant plus de deux ans, sous la houlette de Marie Laure Lledos, première adjointe au maire chargée de la vie citoyenne, plusieurs membres du conseil citoyen participatif, de la Guilde 2 de Bessan et du Théâtre Illustré se retrouvent régulièrement.

Passionnés, ils se réunissent, se documentent, échafaudent des projets et se sont inspirés de d’aventures passées autour d’un certain Hercule, qui aurait été mousquetaire du roi.

Finalement, ils ont squatté la salle des fêtes toute une journée pour concrétiser leur rêve de tournage et de réalisation sur ce thème. Mais de quoi exactement ?

Pour le moment, ils souhaitent garder le secret de ce projet pour lequel la municipalité apporte une aide financière et logistique. Dans tous les cas, il semblerait que cet Hercule et les acteurs de ce projet marquent l’actualité patrimoniale bessanaise des prochains mois.

Le rendez-vous est donné pour les journées européennes du patrimoine de septembre si tout se déroule bien…

à suivre !

Halte aux dépôts de déchets dans les espaces naturels et en secteur agricole

Dans une récente contribution municipale, Pierre Mora, adjoint au maire chargé de la sécurité publique, est revenu sur les trop nombreux dépôts sauvages de déchets retrouvés dans la nature. Il le dit clairement : « Dans nos campagnes, aux abords de notre village, de grands « dégueulasses » agissent en toute discrétion.

Qui sont-ils ? Pour la plupart, des gens de la commune ou de villages voisins. Trop fatigués pour aller à la déchetterie pourtant proche, ils trouvent la facilité de déposer leurs chargements en pleine nature ».

Mais n’ayez crainte, la ville a de la ressource pour combattre ce fléau : l’œil attentif des élus et habitants, le flair et la persévérance de la police municipale, les caméras de vidéoprotection…

Souvent, il est heureusement possible de retrouver les auteurs et alors deux solutions s’offrent à la mairie :

si l’auteur reconnait les faits, il nettoie lui-même le dépôt d’ordure avec relevé d’identité et contravention de 135 euros ;

s’il ne reconnait pas les faits, établissement d’un rapport de délit avec planche photo transmis aux autorités avec une contravention de 1.500 euros.

L’auteur est alors convoqué en brigade de gendarmerie.

Une saisie du véhicule ayant servi au dépôt d’ordure peut aussi être décidé par les autorités compétentes.

Comme le montre ce cliché, un auteur a été dernièrement retrouvé grâce à des éléments l’identifiant dans les déchets. Il a été instamment invité à retirer les déchets qu’il avait déposés dans un espace agricole et naturel éloigné des habitations.

Pierre Mora le confirme avec force : « A Bessan, aucune tolérance pour ces individus qui n’ont pas de respect. Et à bon entendeur ! ».

Ensemble pour nos seniors : soutien et aide pour les aînés de quatre communes

Bien connue dans le monde solidaire du pays Agathois, l’association « Ensemble pour nos seniors » voue son action aux personnes les plus âgées et fragiles. Née après la dissolution du Clic (Centre local d’information et de coordination gérontologique), elle rayonne sur les communes de Bessan, Pomérols, Pinet et Florensac, lesquelles en sont des partenaires institutionnels privilégiés.

Son objectif majeur est d’accompagner le réseau des acteurs œuvrant auprès des personnes âgées.

Son appui et l’organisation d’actions souvent innovantes sont particulièrement appréciés. Ces dernières années, les rencontres ou initiatives ont été nombreuses : séances d’initiation à l’informatique, ateliers sensoriels, médecine douce, séjour pour les aidants et les aidés…

Dernièrement, c’est en mairie de Bessan que s’est tenue l’assemblée générale annuelle de l’association. L’occasion de renouveler le bureau après les départs de Laurence Campos, Kévin Moinier et Albert Lécot, remerciés pour leur action. Désormais, le bureau se compose comme suit : Josette Pascal de Pomérols, présidente ; Nelly Espinosa de Bessan, trésorière et Jacqueline Pellier de Pinet, secrétaire.

La cérémonie de la déportation ouvre la voie à une expo des fils et filles de déportés

  

Depuis deux ans en lien avec la municipalité, Monique Foy et Dominique Coll, membres de la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes, organisent une exposition sur la déportation dans les camps nazis et la deuxième guerre mondiale. Ils sont tous deux fils et fille de déportés et porte-drapeaux de cette même fédération.

Après les thèmes de la déportation en général en 2021 et un éclairage sur le Stutthof, unique camp de concentration sur le territoire français en 2022, ils proposent une nouvelle exposition pour élargir cette terrible histoire contemporaine avec toujours l’univers concentrationnaire, cette fois-ci associé au débarquement en Provence, avec le prêt d’une exposition de l’Office national des anciens combattants.

Ces évocations seront visibles à la salle des portraits de la mairie de Bessan, du 2 au 8 mai prochains, aux heures d’ouverture des bureaux de l’hôtel de ville.

Il sera également possible de rencontrer et échanger avec les organisateurs tous les après-midis, de 15h à 18h. Le vernissage de l’exposition se tiendra le dimanche 30 avril à l’issue de la commémoration de la déportation.

En effet, la traditionnelle cérémonie se tiendra à 17h au monument du Souvenir, avenue de la Victoire.

Pour Monique Foy et Dominique Coll, « ces événements importants de notre histoire, doivent être mis en lumière afin que nul n’oublie le sacrifice de ces hommes femmes et enfants qui périrent dans l’enfer concentrationnaire ou sur le sol de Provence afin de reprendre notre liberté ».

 

Avec l’Icm, l’opération Vivez Bougez se poursuit avec les établissements scolaires

Après le cross du collège destiné cette année à mobiliser les jeunes à faire du sport pour se prémunir des risques cardio-vasculaires et des cancers, l’opération « Plus fort la vie », en faveur de la lutte contre le cancer et la recherche de fonds pour l’Icm Val d’Aurelle de Montpellier, se poursuit avec les établissements scolaires bessanais.

Avant les prochaines olympiades des classes de maternelle, l’école élémentaire Victor Hugo a décidé d’allier écologie et santé.

Plusieurs classes ont ainsi reçu la visite dans l’établissement de Sandrine Moustardier et Kévin Ortiz, autour du défi « Vivez Bougez ».

Une sensibilisation associée à un déplacement aux abords du village pour une opération de ramassage de déchets.

Equipés grâce au Sictom d’Agde-Pézenas, les écoliers n’ont malheureusement pas tarder à récupérer de nombreux déchets dans les ruisseaux ou les vignes du côté d’Hortes. Cannettes et autres plastiques ont vite remplis les sacs à leur disposition.

Voulue par les enseignants, cette initiative à la fois pédagogique et ludique demeure une des meilleures façons pour sensibiliser les élèves mais aussi les parents, car les jeunes parlent ensuite de leurs tristes découvertes dans les familles.

Cette année encore, des milliers d’enfants de l’Aude, du Gard, de l’Hérault, de la Lozère, de l’Aveyron et des Pyrénées-Orientales participent à l’aventure du grand défi « Vivez Bougez » aux côtés de l’Icm.

Les animaux œuvrent au bien-être des pensionnaires de la maison de retraite

Ce n’est pas pleinement de la zoothérapie mais cela y ressemble beaucoup.

L’équipe de la maison de retraite « Les Jardins des Tuileries », établissement public géré par la ville au travers du centre communal d’action sociale, a récemment proposé un moment très animal aux pensionnaires. En effet, l’Ehpad a été gentiment envahi par de nombreux animaux de la ferme.

Ânes, alpagas, lapins et autres chèvres ont investi les lieux (intérieurs comme extérieurs) encadrés par des professionnels. Les réactions des résidents ont été immédiates. Toutes ont été intéressées pour approcher les animaux, les caresser, les prendre dans leurs bras quelquefois, sans peur, et avec un attendrissement qui se lisait sur tous les visages. Un instant souvent magique.

Financée par le « Sourire des Tuileries », groupe des bénévoles de la maison de retraite, suite au succès du récent vide-grenier organisé dans les jardins de l’établissement, cette initiative a été mise en œuvre grâce à l’association « Beau Nez d’âne », originaire de Gigean.

Face à cette belle réussite et au ressenti extraordinaire des pensionnaires, elle sera sans nul doute renouvelée.

Après réglages, l’écuroduc bessanais est efficace au-dessus de la route d’Agde


En mai dernier, l’association « Cohab » a installé, grâce à la volonté de la municipalité, un écuroduc au-dessus de la route départementale n°13, dite route d’Agde.

Il s’était naturellement imposé suite au signalement de plusieurs écureuils écrasés à cet endroit. Avec le soutien du service des routes départementales, l’ouvrage permettant aux écureuils de traverser la voie en toute sécurité méritait de savoir si son fonctionnement était optimal.

Le suivi d'efficacité a été réalisé grâce à des pièges photos, mais dans les arbres avec le mouvement des branches et du cordage élastique, la carte mémoire de la caméra a vite été saturée. En général, l’association ne grimpe qu’une fois par an pour le suivi de maintenance. Autant dire qu’il est difficile de savoir avec exactitude si l’écuroduc est bien utilisé. Plusieurs habitants avaient également signalé deux mortalités à proximité, aussi des investigations ont été nécessaires.

Un suivi complet a été engagé depuis la fin du mois de janvier. Tous les mois, les données des caméras sont récupérées et l’attractivité de l’équipe a été renforcé avec de nouvelles mangeoires de fruits secs le long des troncs des arbres porteurs. Il y a toujours une phase d’apprentissage avant que l’écuroduc ne soit pleinement emprunté. Et il l’est véritablement avec des allers et retours par des écureuils (dont un mâle très régulier) qui ne savent pas qu’ils sont filmés pendant leurs déplacements.

L’observation de l’association permet de mieux comprendre l’utilisation de l’écuroduc et d’observer le comportement des animaux. Car installer des passages à faune n’est pas une science exacte.

Grâce aux 21 équipements de ce type et à l’expérience de l’équipe « Cohab », ces corridors écologiques sont de plus en plus efficaces. Dommage qu’il soit toujours aussi difficile de financer ces suivis d’efficacité. En effet, le suivi est la clef de réussite de nombreux projets en faveur de la biodiversité.