Visites guidées de Denis Nepipvoda

 Visites sur Pézenas  le samedi matin à la grange des Prés, l’après midi une autre sur les hôtel du cours à 14h et une troisième à 16h sur les pas de molières.

Renseignements Office de Tourisme Cap-d'Agde Méditerranée, Mission Patrimoine Pézenas Pays d'art et histoire, 04-67-98-83-09.

Hôtel Mazuc

Marie Joseph Émile Gaston Mazuc, dit Émile Mazuc (né à Pézenas le 24 juillet 1832 et est décédé dans cette même ville le 27 mars 1905) est l'auteur de la Grammaire languedocienne publiée en 1899.

Issu d'une famille de Pézenas, installée en 1742, Émile Mazuc compte parmi ses parents un greffier-garde des archives de la ville devenu secrétaire en chef de la municipalité.

Il est instruit au collège de Pézenas puis à l'abbaye de Sorèze dans le Tarn. Au terme de ses études de droit à Toulouse, il devient avocat mais ne plaidera jamais.

Il gère d'abord le patrimoine de sa famille et commence à écrire des poèmes. Il hérite, en 1860, du château de Roquelune, proche de Pézenas. Il s'agit en fait d'une maison des champs comme il en existe une dizaine autour de la ville. Spacieuses et élégantes, elles allient le confort d'une demeure d'agrément tout en conservant leur vocation agricole et d'abord viticole. Il agrandit le domaine qui comptera plus de 40 hectares de vignes.

Passionné par les lettres, écrivain en langue d'oc, il publie en 1899 chez l'éditeur toulousain Pierre-Paul Privat la Grammaire languedocienne dite aussi « dialecte de Pézenas ».

Son ouvrage s'articule autour des 3 grands chapitres : la prononciation du languedocien dans la région de Pézenas, les parties de discours en détaillant articles, noms substantifs, noms adjectifs, pronoms, pronoms, verbes, adjectifs... ; enfin il décrit un glossaire des noms communs les plus usuels, notamment ceux dont le sens diffère entre le français et l'occitan.

La grammaire languedocienne sera rééditée en 1970 par l'éditeur genevois Slatkine, puis en 1994 par un éditeur nantais.

Émile Mazuc a aussi écrit de nombreux poèmes en langue d’oc, publiés sous le pseudonyme de l’Armito de l’Aouribelo (l’ermite de l’Auribelle).

En 1932, pour son centenaire, son nom est donné à une rue de la ville et une plaque est apposée sur la façade de l'immeuble où il est né.

 

Hôtel Gontier

– La famille Gontié est documentée à Pézenas tardivement. Elle apparaît dans les archives de la ville au XVIIIe. Plusieurs de ses membres exercent la charge de procureur des pauvres. L’hôtel appartient, d’après un plan dressé vers 1770, à Pierre Gontié, négociant. Il s’agit d’un immeuble qui s’ouvrait à l’origine sur la rue de la Foire. Suite à l’aménagement du Quay en 1627, la maison s’est dotée d’une nouvelle façade donnant sur la promenade. On distingue les traces des anciennes fenêtres à meneaux appartenant à cette campagne. La façade est reprise à la fin du XVIIIe siècle comme en témoignent les garde-corps à décor néo-classique. Un imposant escalier, doté de garde corps en ferronnerie distribue la des Gontier

Vers 1811, celle-ci fait l’objet d’une campagne de décoration commandée au sculpteur Alexis Poitevin. Originaire d’Apt, l’artiste réside alors à Montpellier. Il est présent à Pézenas où il tente vainement d’obtenir du conseil paroissial la réalisation du décor de la chapelle des fonts baptismaux. Poitevin est sollicité pour travailler au décor de la maison Gontié. Il réalise une importante cheminée, le décor d’un plafond orné d’un aigle ainsi que le portrait de la jeune fille du propriétaire qui doit servir de pendant à celui de son frère que le sculpteur a déjà fait. Il exécute aussi divers travaux dans la chapelle de Saint-Siméon, propriét des Gontiers.Le commanditaire se fait mauvais payeur. Poitevin doit s’adresser au représentant du conseil de Fabrique, son seul contact local, pour faire pression sur Gontié. L’issue de ce diffèrent n’est pas connue. A la fin du XIXe siècle l’hôtel devient propriété des Coste, puis des Latude qui le possèdent toujours.

Hôtel de Landes de Saint Palais

Abel de Landes, seigneur de Saint-Palais, baron de Roquessels, capitaine des gardes d'Henri II, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, après avoir acquis plusieurs biens immobiliers dans la cité, fit construire ici un hôtel particulier vers le milieu du XVIIIe siècle. Le baron vivra jusqu'à l'âge de 98 ans.

La ville 1612

Louis de Farges

Une maison dhau en hau avec ung dessus sur une andronnes non passa à la rue droitte confronte de terra noble Cézat de la Palme et lad Andronne, Narbonnes et mary noble François de la Serre d’aiguial la rue droitte contenant le sol de la maison de bas en hault vingt sept cannes et demy et le dessus du passaige huict cannes faict trante livres.