Face à un risque élevé, les particuliers invités à surveiller leur basse-cour
Comme si la crise sanitaire liée à la Covid-19 ne suffisait pas, un nouveau virus inquiète au niveau mondial puisque les autorités françaises viennent de communiquer sur le sujet.
Il s’agit de la recrudescence de cas d’influenza aviaire hautement pathogène.
Depuis la détection du virus sur deux cygnes au Pays-Bas en octobre dernier, le nombre de cas dans la faune sauvage ne cesse de croître en Europe.
Des foyers domestiques et des cas dans l’avifaune sauvage ont été confirmés non seulement aux Pays-Bas mais également en Allemagne et au Royaume-Uni. L’accélération de la dynamique d’infection accentue le risque d’introduction du virus en France via les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages.
Face à cette situation, le ministère de l’agriculture a décidé de faire passer le niveau de risque de « modéré » à « élevé ». Depuis le 6 novembre, des mesures de prévention, dites de biosécurité, sont rendues obligatoires pour les détenteurs de volailles ou autres oiseaux captifs destinés uniquement à une utilisation personnelle, non commerciale.
=> L’ensemble des mesures de biosécurité pour les basses cours sont consultables sur le site internet : www.agriculture.gouv.fr, rubrique influenza aviaire.