Quand l’Âne de Bessan rencontre le Diable de Bessans
Les Bessanais héraultais se sont rendus en nombre et avec tout ce qu’il leur faut pour faire la fête (l’Âne totémique et ses danseurs, le Rosé et la musique sur leur belle voiture rouge ancienne, et le pastis) pour la signature du jumelage entre le Bessan d’ici et le Bessans savoyard le 15 août, jour de la fête locale là-bas.
Ce sont plus de 60 « sudistes » qu’ont dû gérer, avec beaucoup de compétence et de travail, les bénévoles de ce petit village de moins de 500 habitants, avec apéritifs, repas et Génépi. Il faut dire que les Savoyards n’ont pas besoin de leçons pour savoir s’amuser ! Et si l’Âne a dansé dès le premier jour, c’était entouré d’une immense foule de plus en plus survoltée, et en suivant un diable rouge vif tirant le le superbe tacot décoré et sonorisé du Rosé ! Avant les autres festivités prévues, messe solennelle de l’Assomption, et procession suivie par les habitants du village dont une partie en costumes traditionnels, les représentants de la Confrérie de la Croustade et du Rosé de Bessan, et une multitude de visiteurs et de touristes.
Et enfin, en présence des maires des deux villes, Jérémy Tracq et Stéphane Pépin-Bonet, des deux présidents des associations de jumelage, et de nombreuses personnalités locales, le moment qu’attendaient tous les participants : la signature du jumelage.
Quelques moments joyeux et/ou inattendus : la traite d’une chèvre par une certaine paysanne que l’on a cru reconnaître,…
… la souplesse montrée par les deux maires Jérémy et Stéphane passant sous une lance de joutes (pas très basse tout de même !),…
… cinq jeunes Bessanaises de l’Hérault faisant sous les applaudissements danser l’Âne,…
… pour finir, le constat que les Bessanais savoyards aiment autant la fête et la convivialité que ceux de l’Hérault ; qu’ils ont la montagne et nous la mer ; que s’ils ont leur Diable, nous avons notre Âne ; que si nous avons Rosé et pastis, ils ont vin blanc et Génépi. Enfin tout ce qu’il faut pour réussir un bon jumelage !