Notre ami Francis Verdier qui fut président du Comité local de la FNACA de 2008 à 2015, vient de nous quitter à l’âge de 83 ans après avoir traversé une période difficile, qui vit sa mémoire l’abandonner ces dernières années au grand désespoir de son épouse Paulette. Ancien militaire, il a fait sa carrière dans l’Armée de l’Air. Francis était titulaire de la médaille militaire, il était capitaine de réserve. Sympathique et d’une âme généreuse, il aimait placer la plaisanterie en rideau de l’homme sensible et responsable qui l’habitait. Le 27 janvier 2017, lors d’une assemblée générale de la FNACA, il avait reçu un diplôme d’honneur, la médaille et l’insigne du Comité départemental remis par le président Michel Martel

Les obsèques de Francis qui se sont déroulées le 18 mai en cette période de dé confinement n’étaient pas hélas à l’image de l’hommage qu’il méritait ! Une vingtaine de personnes portant des masques ont assisté à la cérémonie religieuse en l’église Sainte Marie. Notre drapeau de la FNACA était porté par Serge Cros. Le président du comité Joseph Bermejo s’est adressé à sa veuve et sa famille, pour signifier la douleur de notre FNACA et de tous les anciens Combattants d’Algérie, qui les uns après les autres, empruntons trop vite « ce passage obligé » dans cette dernière étape de la vie !!!

Bernard Bals

Depuis le 15 mars et l’élection de la liste conduite par Rémi Bouyala, ce petit virus appelé covid 19 a quelque peu perturbé la vie du village après l’annulation de nombreuses manifestations comme le salon des arts plastiques, la fête de la musique, la foire à l’oignon et ce n’est certainement pas fini.

La séance de désignation du nouveau maire, des 4 adjoints s’est déroulée le 23 mai dans la salle des Baumes afin de respecter les distances nécessaires pour éviter la propagation du virus.

Après l’appel des 19 élus, Léa Franco a été désignée comme secrétaire de séance, c’est Bernadette Denoyelle doyenne d’âge de ce conseil qui a présidé la séance de l’élection du maire, a donné connaissance des textes en vigueur. Après avoir désigné deux assesseurs chargés du dépouillement du vote, la nomination du nouveau maire s’est faite à bulletin secret.

A l’issue et sans surprise, M. Rémi Bouyala a été élu maire avec 16 voix pour, 2 bulletins blancs et un nul. Le nouveau maire a remercié tous ceux qui l’ont reconduit dans cette fonction, il a rendu hommage à ses prédécesseurs depuis 1945, aux agents de la commune. Dans cette période de confinement, je remercie les élus et tous les bénévoles qui se sont manifestés spontanément pour la confection de masques, pour porter assistance aux personnes isolées, aux responsables d’associations qui apportent une qualité de vie au village. Nous mettrons tout en œuvre, le dynamisme et la rigueur nécessaire à l’intérêt de la commune pour que le projet que vous avez approuvé ne soit pas une promesse mais une tache à accomplir.

Nous voulons engager une nouvelle relation pour rendre les travaux du conseil municipal plus accessibles.

Le conseil municipal a décidé la nomination de 4 adjoints.

Après le vote à bulletin secret, ont été désignés, Cathy Colin, Fabrice Maurras, Annie Allel et Alain Maisonneuve.

Ensuite, ce fut la remise des écharpes. Il a été donné lecture de la charte de l’élu local. Les prochaines séances du conseil municipal auront lieu le 10 juin à 19 h00 et le 24 juin. Après cette installation, aucune solution « hydro alcoolique » n’a été servie, virus et proximité ne faisant pas bon ménage, mais l’amitié était de mise.

Bernard Bals

Cette pandémie du Covid 19 a mis en exergue l’incompétence de nos politiques, mais aussi de gens qui se permettent de parler pour ne rien dire. On a entendu de tout sur le sujet, que ce virus serait bloqué à nos frontières. Nous l’attendions avec sérénité et avions les moyens pour lutter en conséquence.

Sauf que l’essentiel pour se protéger n’était pas là, à commencer par les masques. On avait des stocks en cas de crise disait Agnès Buzyn ! Mais ils se sont dégradés, la faute à nos prédécesseurs ! Sibeth Ndiaye est venue à la rescousse déclarant qu’il n’était pas prouvé que les masques soient efficaces, d’ailleurs elle-même et ses enfants n’en portaient pas.

Les centres hospitaliers en ont manqué  cruellement, pourtant nous avions une usine à Plaintel en Bretagne qui en fabriquait, rachetée par Honeywell, elle a été délocalisée en 2018 en Tunisie. Souvenez vous de cette phrase d’Arnaud Montebourg à propos des chinois : « laissons les fabriquer des gadgets, nous fabriquons des Airbus ». Les Airbus sont cloués au sol et on a plus de masques. Pourquoi avoir attendu la fin février pour en commander. Il y a des fabricants dans notre pays, mais ils honorent les commandes étrangères et britanniques en particulier. Ces Etats ont été plus réactifs que le président Macron.

Alors dans notre village, Antoinette Clausson s’est rendue pour des raisons médicales dans un établissement hospitalier, devant la détresse du personnel, elle s’est mise devant sa machine à coudre pour fabriquer des masques de type chirurgical à titre bénévole bien entendu, pour des professions de santé, artisans, particuliers et voisins.

Applaudir, taper sur des casseroles, dérouler des banderoles c’est bien, mais agir comme Antoinette, jeune retraitée c’est mieux et surtout plus utile. On distribue des médailles à tout va, sachons récompenser ces actes solidaires dans ces moments critiques et les apprécier à leur juste valeur. Il faut saluer aussi ceux qui ont fourni la matière première, tissu et élastiques à commencer par le directeur du Super U de Pomerols, monsieur Eric Maris, l’hyper U de Clermont l’Hérault en la personne de Kévin Pouchin un voisin d’Antoinette. Merci à tous.

Bernard Bals

Tous les ans à pareille époque, M. le maire de Lézignan la Cèbe et son conseil municipal invitent les personnes retraitées à un repas dans la salle des Baumes. Cela fait partie des traditions du village avec le repas républicain du 13 juillet.

M. le maire a accueilli les participants et a annoncé un nouveau record de participation avec 155 personnes inscrites plus une douzaine qui ont été livrées à domicile. Il a remercié Fabrice Maurras et les élus de la commission municipale chargée des manifestations pour leur implication à organiser cet agréable temps de rencontre, ce repas et les animations qui ont pour objectif de vous faire passer un bon après midi.

A quelques semaines du scrutin municipal, il a rendu un hommage à tous les conseillers qui l’ont aidé pendant ce mandat:

Ils ont fait face à leurs responsabilités et les promesses ont été intégralement tenues, je les remercie tous. Dans quelques jours, vous aurez à vous prononcer, l’avenir de ce village vous appartient. Depuis 2014, nous avons instauré un autre moment de reconnaissance, celui qui nous permet de mettre à l’honneur deux administrés. Cette année ce sera une femme et un homme, ce sont des homonymes, ils ont beaucoup participé à la réussite du plus grand projet de la municipalité. Au nom du conseil municipal, j’ai le plaisir de nommer citoyen d’honneur deux élus et je vais remettre la médaille de notre village à Mme Martine Moréno et M. Pierre Moréno, premier adjoint.

Ensuite ce fut le repas avec le traiteur La Felouque d’Agde. L’animation était confiée non pas à un groupe, mais à trois amis, un animateur Serge Lescure qui œuvre également à la technique, un choriste de l’orchestre René Coll, Nicolas Coustellier qui a pioché dans le répertoire des années 80 et Céline Dubois dans une imitation exceptionnelle de Mado la niçoise, un talent qui mérite bien mieux qu’une animation d’ailleurs fort appréciée.

Entre chaque service, les convives ont eu droit à des chansons, des imitations et des danses.

Bernard Bals

Jacqueline Astruc se lance à la conquête de la mairie de Lézignan la Cèbe où elle fut première adjointe de 2014 à 2016. Elle a dirigé pendant ce laps de temps la commission des affaires scolaires avant de démissionner, «  j’ai quitté un maire dont je ne partageais plus les valeurs et encore moins les méthodes de fonctionnement ». Cette candidature met fin aux rumeurs les plus folles, comme celle d’en « découdre » avec une liste des anciens démissionnaires. Il est possible que d’autres candidats se présentent ? La campagne électorale est désormais ouverte. Sa vision du développement territorial est fondée sur le partage et le travail en commun en fonction des compétences, mais toujours dans le respect de l’autre. Le choix des colistiers est un exercice difficile, elle souhaite qu’ils soient très mobilisés, très impliqués et au service de l’intérêt général. « Il faudra initier d’autres méthodes, utiliser d’autres moyens de gestion qui misent sur les compétences et les positionnements de chacun, de mettre en œuvre une autre façon de gérer ». Parmi les thèmes, on peut noter « une action communale qui s’appuie davantage sur vos souhaits, vos idées, davantage de délégations et de transversalité pour plus d’idées et de possibilités, plus de confrontation positive dans l’écoute et le respect de chacun, vous impliquer en amont dans les choix et le les projets en ayant la parole, créer des moyens pour mieux vivre ensemble en favorisant les échanges, connaître les enjeux politiques et économiques avant toute décision ». Elle souhaite proposer un mode de gouvernance plus modeste, plus simple avec plus d’échanges directs. « Ecouter les habitants, car les idées viennent de partout ». Des priorités d’actions se précisent dans le domaine scolaire, le social, l’associatif et une ouverture sur la jeunesse sans oublier les agriculteurs (vignerons, producteur d’oignons), artisans, commerçants, ceci dans l’écoute, la concertation et la transparence. « Prochainement il vous sera présenté les 19 personnes qui formeront l’équipe à mes côtés, et en détails le projet que nous comptons présenter à tous les habitants de ce village pour faire face à un avenir que nous souhaitons meilleur ».

 Bernard Bals

Depuis de nombreuses années, la commune de Lézignan la Cèbe sollicite le syndicat Hérault Energies pour la réalisation des projets en lien avec l’électrification.

Le syndicat est en charge de l’organisation du service public de l’électricité sur le département et dans ce cadre, réalise les travaux sur le réseau électrique de la collectivité qui lui a transféré cette compétence.

En concertation, les deux structures mettent en place des programmes de travaux afin de permettre à la ville de bénéficier de toutes les subventions proposées. Hérault Energies conduit les chantiers et assure le suivi administratif, technique et financier des opérations.

Un nouveau chantier vient de démarrer : il s’agit de l’aménagement de la traversée du village avec la mise en souterrain des réseaux aériens (électricité basse tension, téléphone, éclairage) sur l’avenue Wladimir d’Ormesson.

En plus d’être esthétiques, ces travaux contribuent à améliorer la sécurisation de l’alimentation électrique, les lignes n’étant plus soumises aux aléas climatiques. De plus, le réseau « Eclairage Public» sera rénové avec la pose de nouveaux candélabres à LEDS, performants et économes en énergie.

L’entreprise Allez réalise ces travaux : 250 m de réseaux aériens seront enlevés puis enfouis et 8 poteaux supprimés. 11 nouveaux candélabres seront installés.

Ce chantier, d’un montant de 209 000 euros bénéficie de subventions du Facé (Fonds d’amortissement des charges d’électrification), qui est financé par les distributeurs d’électricité en France qui aident les collectivités rurales en charge de réseaux de distribution d’électricité dans le financement de l’amélioration de ces réseaux électriques, du Conseil départemental pour les télécoms et d’Hérault Energies  pour l’éclairage public. La commune finance à hauteur de 55%.

 Bernard Bals

Le samedi 5 octobre, les Baladins de l’Evangile ont présenté dans la salle des Baumes : Marie et les femmes de l’Evangile.

Devant une salle pleine, le P. Thierry Febvre a présenté cette soirée consacrée à Marie et les femmes qui accompagnèrent Jésus depuis sa naissance jusqu’à sa mort comme Marthe et sa sœur Marie, Jeanne, Suzanne, Marie-Madeleine.

Sans leur disponibilité, la mission du Christ aurait été différente.

Les baladins se déplacent en France, en Europe.

Ils amènent le matériel technique, quant aux acteurs, ils sont recrutés sur place, enfants du catéchisme, du collège Sainte Marthe, du lycée Bonne Terre, scouts de France.

Les répétitions se déroulent sur 24 heures, le spectacle est mimé. L’expression de ces jeunes au cours des tableaux a été remarquable.

La soirée a commencé avec la violoniste virtuose Dorota Anderszewska de l’orchestre national de Montpellier qui a interprété entre autres morceaux classiques l’Avé Maria. Puis les tableaux se succèdent, Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il les créa. L’annonce de l’ange à Marie, Jésus le fruit de vos entrailles est béni. Joseph veut la répudier du fait qu’elle attend un enfant, mais l’ange lui dit, c’est l’enfant de Dieu. Un édit de César Auguste ordonna un recensement, alors de Nazareth ils se rendirent à Bethlehem en Judée. C’est là que va naître Jésus dans une étable. Ensuite c’est la présentation au Temple à Jérusalem avant le retour en Galilée où Jésus grandit. Marie et Jésus furent invités aux noces de Cana, la boisson vint à manquer, Marie demanda à Jésus d’intervenir et il changea l’eau en vin, ce fut son premier miracle.

Les tableaux s’enchaînent avec la parabole des vierges folles et les sensées, la femme adultère, l’accueil de Marthe et Marie sa sœur dans leur maison, la Passion de son fils, Marie était là, elle a reçu sur ses genoux son enfant mort. Puis elle s’est rendue près du tombeau avant de rencontrer le ressuscité et de le voir le jour de Pentecôte monter vers le Père. La salle a fait un véritable triomphe aux acteurs et Baladins de l’Evangile. Il faut saluer le travail de communication de l’équipe de l’ensemble paroissial. Il est bien dommage que les lézignanais ne se soient pas déplacés plus nombreux pour assister à un spectacle de qualité et encourager ces jeunes qui ont donné le meilleur d’eux mêmes.

 Bernard Bals

Michel Anglade a fait un passage furtif dans notre village avant de se rendre sur sa terre natale de l’Aude à Villemoustassou.

Il se dit aviateur et viticulteur comme son grand père dont il a gardé la plupart des outils qu’il a lui-même utilisé dans les années 60. Le pressoir, le cultivateur, l’araire, robinet de cave, collier du cheval, joug des bœufs et le tracteur SFV avec ses couleurs d’origine.

Tout petit, il va tous les jeudis balayer le hangar de aéro-club de Carcassonne, au début on l’amène faire un tour d’avion pour le récompenser, assidu, le club à 17 ans lui offre le brevet de pilote. Les vignes du papé sont pas immense, il a besoin d’espace et s’engage pendant 15 ans dans l’ALAT (Aviation Légère de l’Armée de Terre) où il évoluera sur tous les théâtres d’opérations et particulièrement en Afrique. De retour à la vie civile, il fonde Hélifrance, développe le SAMU et le travail aérien, assure la surveillance de lignes électriques, transport de charges, travaille pour le cinéma avec claude Lellouche, Rémi Julienne et bien d’autres.

Il se lance sur le Paris-Dakar durant 11 ans, les anecdotes ne manquent pas sur cette épreuve, s’il y a eu de bons moments, il y en a eu de bien tristes lors de sauvetages de pilotes autos ou motos à l’époque où le GPS n’existait pas. Thierry Sabine le nommera chef pilote et il découvrira le show business. En 1987, il fonde à Issy les Moulineaux le Rotor Club qui formera 120 pilotes, Henri Pescarolo, Ari Vatanen, Michel Rocard, Mireille Darc, Lionel Poilâne, jacky Ickx, Michel Polacco, Nicolas Hulot, Sylvain Augier, Yan Arthus-Bertrand. Pierce Brosnan s’est posé chez lui pour voler sur Alouette II. Il organisait des circuits en Afrique de l’Ouest avec son Bell 206, mais avec les groupes terroristes qui sillonnent le Mali, le Niger, le Burkina, l’espace aérien est interdit à basse altitude. Son bureau est rempli d’objets de ce continent. L’hiver il organise des stages de montagne dans les Alpes. Il affiche au compteur 30.300 heures de vol en hélicoptère, 8.000 en avion et 2.100 en ULM. Pour l’avoir eu comme instructeur, il ne fait aucun impasse sur la sécurité, l’erreur n’est pas envisageable disait-il, aucun bruit suspect ne lui échappe. Dans sa ferme du Loiret, chaque objet, chaque cliché a son histoire. A 74 ans, il vole tous les jours, nous lui souhaitons de le faire longtemps encore.

Bernard Bals

Depuis quelques temps déjà, des engins de travaux publics s’affairent sur l’emplacement des pépinières du littoral tenues de nombreuses années par la famille Biernacki qui a cessé toute activité.

Des containers frigorifiques ont été déposés sur ce site, certains s’inquiétaient de voir surgir un port à sec dont il était question dans la campagne électorale de 2008, mais pas dans la carrière. Non, rien de cela, Pierre Rodriguez va installer une unité de traitement et de conditionnement d’olives, pas n’importe laquelle, la luque du Languedoc considérée comme la meilleure.

Elle est surnommée le diamant vert, il y a aura aussi la picholine. Ces containers une fois assemblés, les olives seront réceptionnées, équeutées, passées sur un tapis de triage, calibrées et mises en cuve.

Ensuite viendra la « désamèrisation » car elles contiennent de l’oléopicrine qui est à l’origine de son amertume. C’est une opération délicate car elle influe sur la conservation du produit fini. Pour terminer, le conditionnement se fera en sachets de 200, 300, 500 grammes et en pot de 5 et 10 kilogrammes pour alimenter les détaillants et grossistes jusqu’à l’international.

Pierre Rodriguez est l’inventeur il y a 20 ans du conditionnement hermétique avec la soupape qui permet de conserver la saveur, le craquant et la couleur. Cette unité entrera en production en septembre 2020. Mais Pierre a des idées plein la tête à commencer par la vente d’arbres et en particulier des oliviers plusieurs fois centenaires qu’on ne se lasse pas d’observer tant ils sont impressionnants, certains ont 5 siècles, plantés vers 1515 alors que se déroulait la bataille de Marignan ou en 1609 période de la construction de notre château.

Il y a aussi des palmiers de belle taille. Ces arbres peuvent être livrés et mis en place, l’établissement possède le matériel nécessaire à ces opérations. Près des anciennes serres, il y aura un coin réservé à la restauration rapide sous des gloriettes, pizzas, tapas. Une boutique de produits régionaux est en place, reste à l’aménager, les vins seront à l’honneur, ainsi que de la charcuterie traditionnelle, un retour au siècle dernier ! L’ouverture devrait avoir lieu autour du 15 septembre prochain.

Bernard Bals

Trois professeurs des écoles se sont investis dans une aventure humanitaire au profit de la scolarisation des enfants dans les pays en voie de développement. Il a été créé en 2017 une association Les gazelles de St Jo selon la loi de 1901.

Dès 2018 elles se sont lancées dans un double défi, à la fois humanitaire et sportif en participant à la Sénégazelle, action humanitaire et scolaire auprès des petits sénégalais.

Le matin, elles se rendent en courant vers une école où elles déposeront du matériel basique pour les élèves. Elles participent aux cours et parfois conseillent les enseignants sur les méthodes utilisées chez nous.

Certains enseignants africains sont formés en France à Sèvres. Ainsi 20.000 élèves ont pu être dotés grâce aux 15 tonnes de fournitures scolaires acheminées.

Leurs élèves sont associés à ces projets afin de les sensibiliser aux valeurs de solidarité, d’entraide et d’acceptation des différences. Comme on ne sort jamais indemne d’une telle expérience auprès des enfants et des populations qui souffrent et subissent justement par manque d’éducation, elles se sont fixées un prochain objectif, aller à la rencontre des enfants et de la population Népalaise.

Il y a une logistique importante à mettre en place, il ne faut pas négliger l’aspect familial, professionnel et sécuritaire sur place.

Désormais il faut financer l’opération à travers des événements comme le RUN Solidaire 2 qui se déroulera le dimanche 5 mai à 10h00 à Lézignan la Cèbe.

Rendez-vous est donné devant la salle des fêtes, un grand parking accueillera les participants venus en voitures. Il y aura une course à pied de 8,5 km, une marche nordique de 6 km et une course de 1 km pour les enfants. La participation solidaire minimum est de 4 €, il y aura un petit ravitaillement à l’arrivée. Pourquoi cet événement se passe dans la capitale de la Cèbe, c’est tout simplement que Valérie Bril l’une des participantes réside dans notre village. Il y aura d’autres événements dans la région, courses à Coulobres et à Villeveyrac, tournois de tennis à Servian, repas solidaire, tombolas. Il y a des partenaires qui apportent leur soutien financier à ce projet, en fonction de la somme versée, leur logo sera apposé sur le tee-shirt des gazelles. Les particuliers qui souhaitent faire des dons, ces derniers sont déductibles des impôts, seront les bienvenus, mais on peut offrir du matériel scolaire, crayons, stylos, cahiers, équerres, règles, des bons cadeaux, dons alimentaires pour les tombolas. Pour tous renseignements, Valérie Bril au 06.72.61.74.44.

Bernard Bals