Des valeurs humaines importantes qui rendent la vie des villages agréable
Tout d’abord, merci à la personne qui, ayant trouvé les radiographies de Monique Joly, correspondante d’Agde-Infos-Bessan, est venue les rapporter chez elle, discrètement et sans se faire connaître. Un fait qui, ajouté à plusieurs autres en l’espace de peu de temps, l’incite à parler de la solidarité qu’on n’étale pas mais qui existe naturellement entre voisins et entre habitants des villages, et bien sûr en premier lieu à Bessan.
La solidarité et l’entraide sont des valeurs importantes à conserver dans les villages : ces petites aides quotidiennes qui n’ont l’air de rien, rentrer la poubelle d’une personne âgée, proposer de faire ses commissions ou de l’emmener au marché, lui prêter trois œufs ou un peu d’huile, s’inquiéter si son voisin agit de façon inhabituelle ou ne répond pas lorsqu’on l’appelle, prendre quelques minutes pour écouter un autre qui se sent seul… tous ces traits d’humanité font partie de la vie du village.
C’est vrai dans le vieux village, dans ce qu’on appelle « le centre historique », là où les gens vivent très près les uns des autres, si près que l’on ne peut rien ignorer de ses voisins, de leur vie et de leurs soucis. C’est moins vrai dans les quartiers périphériques, où la densité des habitations est plus faible et où, isolés par leur jardin et leurs portails, les habitants se côtoient moins. Mais les relations entre eux persistent, preuve en est le succès chaque année de la fête des voisins, et il faut espérer qu’elles perdureront longtemps pour que l’esprit d’entraide ne devienne pas un vain mot.
Cela paraît anodin, mais si l’on n’avait pas ces voisins, ces amis, ces personnes attentives à ce qui se passe autour d’elles, qui, loin de la « solidarité planifiée », celle qui passe à la télévision à grand renfort d’émotion organisée et d’effets de manches, alors la vie deviendrait froide et inhumaine comme peut l’être celle de certains quartiers citadins où l’on ne connaît pas ses voisins de paliers.