Les novices de l’Assomption à Lavagnac
Le vendredi 3 juillet, les novices des Oblates et Augustins de l’Assomption se sont rendus à Lavagnac dans le cadre de leur pèlerinage « Sur les pas du P. d’Alzon ».
La journée a commencé par une célébration à l’église Saint André de Montagnac dans laquelle un portrait de ce prêtre d’exception est accroché. En 1835, de retour de Rome où il a été ordonné, il va demeurer quelques mois dans la propriété de ses parents à Lavagnac. Lors des fêtes du 15 août, il vient se mettre au service de la paroisse avant de rejoindre l’évêché de Nîmes. Pour les religieux, le château de Lavagnac est un passage obligé. Il y a passé une partie de son enfance, il y reviendra tout au long de sa vie pour rendre visite à ses parents ou s’y reposer.
Les novices des Augustins étaient conduits par le P. Alain Schmitt, le P. Nicolas Potteau, Maître des novices, 4 nationalités étaient présentes, un congolais, 4 vietnamiens, un philippin et un français. Les Oblates conduites par Sœur Thérèse, Maîtresse des novices et postulantes, toutes vietnamiennes étaient accompagnées d’une religieuse qui connait bien les lieux et que nous avons plaisir à revoir, Sœur Zoé.
Depuis deux ans, pour des raisons de sécurité, on n’entre plus dans cette demeure, toutefois la personne en charge de ce projet accepte la visite extérieure. La réception se fait dans l’avant cour par Bernard Bals, né lui-même dans le château. Après une présentation des lieux, on évoque la famille d’Alzon venue s’y installer en 1816.
Leur fils Emmanuel logeait au 2ème étage qui était réservé aux domestiques. L’abbé Bonnet était son précepteur. En 1823, la famille monte à Paris son père ayant été nommé député de l’Hérault. Cet enfant jouait dans le parc, faisait des blagues et a souvent été corrigé pour des écarts de conduite. La visite se poursuit dans la petite cour, là on évoque la vie au XIXème. De là ils se sont rendus sur la petite terrasse pour apercevoir le grand salon, le vestibule, le salon bleu et profiter d’une vue sur le parc et les fenêtres de sa chambre. Ensuite c’est la descente vers la chapelle qui a été vandalisée et dont le toit est en partie effondré.
Pour ces jeunes, c’est la consternation. Comment peut-on s’acharner pareillement sur un lieu de culte et pour certains, pourquoi ne pas être intervenu. Un jour viendra qui n’est venu où il faudra bien que les autorités locales s’en expliquent. Espérons des jours meilleurs pour ce site, en tous cas, les religieux et religieuses ont prié pour cela.
Bernard Bals