Après l’orage et la pluie nocturnes qui ont écourté le bal du samedi soir (mais pas refroidi les festaïres bien décidés à s’amuser !), le dimanche s’est révélé agréablement frais, température idéale pour les cérémonies traditionnelles.
Le maire Stéphane Pépin-Bonet présidait les cérémonies, aux côtés du maire de Bessans Jérémy Tracq, les élus régionaux, départementaux et les maires des localités voisines, trop nombreux pour être tous nommés,
et les fidèles personnalités amies : Eric Loustau, consul de Monaco, et Thierry de Cambiaire, nouveau consul honoraire de Malte.
Devant l’église Saint Pierre, devant une foule de Bessanais et de touristes ravis, la matinée débuta par le bouquet offert au Père Jean Barthès et sa bénédiction des Ânes après leur toujours spectaculaire danse, puis l’office religieux animé par les musiciens de la Lyre Bessanaise et Biterroise.
A midi sonnant, sur la place de la Promenade noire de monde, l’Âne totémique d’abord, puis le Petit Âne, dansèrent pour tous, invités de marque et spectateurs impatients de les admirer. Les chefs de jeunesse et demoiselles d’honneur, très élégants et sérieux, suivant à la lettre le rituel, remirent les bouquets au maire puis à deux élus municipaux.
Une courte allocution du maire sur le maintien par la jeunesse de l’esprit villageois se terminait par ces mots très applaudis : « Bessanaises, Bessanais, je vous aime tels que vous êtes, surtout ne changez pas ! ». Puis, moment important, ce fut la signature par les deux maires de la partie héraultaise du serment du jumelage entre Bessan et Bessans, signature qui sera renouvelée par les Bessanaise savoyards le 15 août, jour de leur fête locale.
Comme de coutume, les cérémonies officielles se terminèrent par la « Cansou de Bessan », l’hymne national repris avec ardeur par l’ensemble des participants, sans oublier la chanson de Bessans interprétée par une délégation de Savoyards en costume traditionnel. Puis l’ambiance se fit festive et dansante avec les musiciens de La Lyre Biterroise et l'animation de Franck Bosca… jusqu’à la chanson bien connue des gens d’ici « Les Sardines », et l’entorse double que se fit le maire en la dansant !
Prompt rétablissement, Monsieur le Maire !