Les vendanges battent leur plein à la cave coopérative

 

Depuis une dizaine de jours, dès les premières heures du petit matin, le ballet des tracteurs et des machines à vendanger a repris, des vignes jusqu’à la cave coopérative « Le Rosé de Bessan », et selon Jean-Marc Ibanez, le président de la cave, malgré les mauvaises conditions climatiques de cette année, les prévisions sont bonnes tant en quantité qu’en qualité : la superficie en vigne sur la commune augmente sensiblement, et les hectolitres produits devraient également augmenter.

On peut penser actuellement que la production habituelle, à savoir 50% de vin blanc, 40% de rosé et 10% de rouge, sera obtenue. Cette récolte permettra à Delphine Berruezo, la nouvelle directrice, de créer des nouveautés dans les cuvées, notamment une cuvée biologique et un jus de raisin muscat.

Côté investissement, le conseil d’administration de la cave a fait cette année l’acquisition d’un filtre tangentiel.

D’un coût 4 à 5 fois supérieur par rapport à un filtre frontal, le filtre tangentiel simplifie la chaîne de traitement, garantit le respect de la qualité, tout en limitant la production de déchets.

Le principe consiste à faire circuler le liquide à filtrer parallèlement à une membrane poreuse. Sous l’action de la pression, le liquide passe au travers de la membrane et se clarifie. Le flux tangentiel crée des turbulences qui limitent l’accumulation de particules à la surface de la membrane et retardent ainsi son colmatage. « La clarification d’un vin brut est réalisée en un seul passage, tout en autorisant une stabilité microbiologique. A cet atout majeur s’ajoutent l’automatisation du procédé, le nettoyage en place, le gain de main d’œuvre, la diminution possible des rejets et des pertes de vin », en dit Jean Michel Desseigne de l’Institut Français de la Vigne et du Vin.