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PATRIMOINE

« Hérault Aventure » : l’application amusante pour découvrir le patrimoine culturel et historique héraultais !

« Hérault Aventure » : l’application amusante pour découvrir le patrimoine culturel et historique héraultais !Ilot-Bayssan.V2.png

 

Cet été, les familles pouront télécharger gratuitement l’application Hérault Aventure sur smartphones et tablettes.

Ce projet des Archives départementales de l’Hérault a pour objectif de rendre ludique lapprentissage de l’Histoire et de permettre aux plus jeunes* de développer leurs connaissances en les invitant à la découverte du patrimoine culturel et historique héraultais.

Un vrai partage d’expériences avec les plus grands !

 Des jeux de piste pour explorer 7 domaines départementaux :

 

·         La Scène de Bayssan à Béziers : ancien domaine viticole, Bayssan a connu plusieurs vies à travers les siècles. Remontez le temps pour en apprendre davantage sur ce lieu étonnant.

·         Villeneuvette : l’histoire de ce lieu est inséparable de celle de la manufacture qui y était installée. Découvrez ce qu’on y fabriquait !

·         Parc départemental du Domaine d’Ô à Montpellier : découvrez l’histoire de ce domaine et ses différents propriétaires.

·         Le domaine départemental de Restinclières à Prades-le-Lez : un château, un réseau hydraulique ingénieux et un parc d’une grande richesse.

·         La base de Bessilles à Montagnac : de l’Antiquité à aujourd’hui, la base a bien changé ! Plongez dans le passé agricole du domaine et découvrez son histoire au fil du temps !

·         Le Domaine de Roueïre à Quarante devenez incollable sur le passé viticole du domaine et l’histoire de l’éolienne de Bollée.

·         Le Bois des Aresquiers à Vic-la-Gardiole : site classé pour ses paysages variés. Cap sur son bois, ses lagunes, sa faune, et son histoire passionnante !

 

Pour que l’Histoire devienne un jeu d’enfants

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Pour débuter une aventure, il suffit de télécharger l’application Hérault Aventure disponible gratuitement sur Google Play et App Store et de se rendre dans un de ces 7 domaines départementaux.

 

Ce jeu de piste interactif et géolocalisé offre des quizz et des anecdotes pour découvrir plus de quarante personnages emblématiques de l’Hérault. Des extraits audios viennent compléter l’expérience pour la rendre plus immersive.

Saint-Pons-de-Mauchien, un village à découvrir

Ce village languedocien de 670 habitants surplombe la vallée de l’Hérault; il est visible à des dizaines de kilomètres à la ronde. Il possède de nombreux atouts avec ses sites archéologiques, les remparts, le château, son église. L’historien du village Guy Pargoire n’est pas un guide et l’on s’en réjouit, il ne récite pas un texte, il vit une passion pour son village.

 

Ce qui fait l’attrait de la visite, ce sont les détails, les anecdotes et les légendes.

De la mairie à l’ancienne distillerie, de la Croix de la mission à la place Jeanne d’Arc dont la statue à la demande du maire fut attribuée en 1892 par le Sous Préfet de Béziers.

On lui avait proposé Marianne, mais ce village chrétien n’a pas hésité. Qui sait aujourd’hui que ce sont les socialistes républicains qui ont relancé la ferveur envers la native de Domrémy comme symbole de la libération du pays et en perspective de la libération de l’Alsace et la Lorraine.

L’Eglise réagit et la béatifia en 1896 et fut déclarée sainte en 1920. En face, les remparts à base inclinée, il ne s’agit pas de renforts, mais d’un système de défense. On arrive devant l’emplacement du moulin à huile aujourd’hui disparu. Ensuite c’est le passage sous la porte des remparts avec au dessus l’assommoir.

On se trouve en face de cette superbe bâtisse appelée la maison des émigrés qui appartenait à la famille d’Astanières et qui a quitté le pays lors de la Révolution.

Puis la maison forte du XIIème qui appartenait à l’évêque d’Agde. Les techniques de construction sont identiques à celles employées au Palais des papes en Avignon.

En progressant, on aborde l’histoire du château, puis l’origine du nom de Saint Pons.

 

En souvenir de la Mission de 1947, un chemin de Croix a été érigé dans le village. Tous les ans, le Vendredi saint, les chrétiens perpétuent cette tradition.

Nous arrivons à l’église, à part le clocher visible de très loin, elle semble être une église comme beaucoup d’autres. Mais détrompez-vous, cela commence à la porte avec un blason inventé par le curé de l’époque.

A l’intérieur, des symboles de toute part... 

L’histoire de la Litre, la légende de N.D des Bosquets, la Vierge en bois d’olivier du XVIIIème. Le chemin de Croix en terre cuite fabriqué par la famille Giscard de Toulouse et qui a également fabriqué celui de Rennes le Château !

Sur cette photo on voit le tableau de Monserey représentant Saint Pons. Il est indéniable que la personne qui a construit cette église a voulu montrer des choses.

 

Mais quelques siècles après, c’est Guy Pargoire qui vous en montrera. Les visites se font à la demande, et sont gratuites. Pour prendre rendez-vous, téléphonez au 04.67.98.77.66.

 

Bernard Bals

Le retable de Saint-Thibéry

A l'occasion des journées du patrimoine, découvrez un des joyaux de Saint-Thibéry et de son Abbatiale, son retable! (Le retable est une construction verticale qui porte des décors sculptés et/ou peints en arrière de la table d'autel d'un édifice religieux).

Dans la très belle brochure éditée par la région, laissez-vous conter: les retables du XVIIe siècle en val d'Hérault, Denis Nepivoda souligne parmi les retables du XVIIe siècle conservés, celui réalisé par François Laucel, architecte et sculpteur de Narbonne, pour l'église abbatiale de Saint-Thibéry. Le chêne, associé au bois blanc et au tilleul, a été utilisé pour cette oeuvre magistrale.

La partie basse d'origine devait accueillir l'autel mais a été remplacée au XVIIIe siècle par un autel de marbre. Deux colonnes de marbre de Caunes sont de chaque côté, en retrait l'une par rapport à l'autre pour l'illusion d'optique. La partie centrale est légèrement arrondie, et les panneaux de bois décorés d'une rosace et de motifs végétaux sont cintrés vers l'intérieur. Au milieu, dans une fausse niche est placée une Vierge en bois doré.
Au milieu des feuillages se tient un serpent tenant une pomme, symbole du péché.
Au-dessus du retable, un Saint-Esprit est entouré par deux anges. Le tout est couronné par un fronton triangulaire surmonté d'une coquille. La composition de ce retable est caractéristique de l'art du sculpteur François Laucel, et rappelle celle de l'église Saint-Sébastien de Narbonne.
Vous pouvez vous procurer cet ouvrage très complet auprès de l'office de tourisme de Pézenas. Place des Etats Généraux du Languedoc.

Florence de Martino

 

Visites de l'abbatiale et de Saint-Thibéry, samedi 15 et dimanche 16 septembre de 15 à 17h rendez-vous devant l'Abbatiale.

L’Office de Tourisme est ouvert:

  • du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h
  • le dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

Tél : 00 33 (0)4 67 98 36 40 – Fax : 00 33 (0)4 67 98 96 80

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Lavagnac, on le redoutait, c'est arrivé!

Depuis longtemps on le redoutait.

C’est arrivé, le toit de la chapelle s’est en partie effondré.

La maison attenante est également en ruine depuis longtemps. Ancien moulin à huile, elle avait été transformée par Jean de Mirman.

Françoise, Gabrielle de Mirman y sera baptisée le 25 octobre 1656.

La famille d’Alzon la rénovera et y fera inscrire sa devise Déo Dati. Il y avait un prêtre à demeure, l’abbé Bonnet, précepteur d’Emmanuel d’Alzon qui célébrait l’office tous les jours. Les obsèques de Marie-Françoise de Puységur, présidée par Mgr de Cabrières y ont été célébrées.

Jean de Puységur l’a faite rénover à la fin du XIXème. Il y a des notes de 1917 qui relatent une messe de minuit avec le curé Hemmer venu de Béziers où le comte Henri d’ Aulan jouait du violon.

Des enfants d’ouvriers nés sur le domaine y ont été baptisés, Bals Félix, Andrée Imbert. Le RP d’Alzon y célébra pour ses parents une messe à son retour de Rome en juillet 1835.

Le 9 mai 1845, Marthe, fille d’Anatole de Puységur et de Marie-Françoise d’Alzon fait une chute mortelle dans les escaliers qui mènent à la chapelle sous les yeux de sa mère. On est à peu près sûr que sa sépulture se trouve à proximité.

Dans les lettres du RP d’Alzon, on y trouve beaucoup d’événements qui s’y sont produits. Le 16 juillet 1860, sa sœur Augustine décède de la tuberculose. Alors il venait s’asseoir aux places qu’elle occupait. Le 29 août de passage à Lavagnac, il se rend à la chapelle et trouve sur une chaise un bouquet de fleurs blanches déposées par le jardinier. Il en demande la raison, et on lui dit que le lendemain c’est la fête de sa sœur Augustine décédée un mois plus tôt.

Depuis très longtemps, les religieux, religieuses de l’Assomption y venait en pèlerinage du monde entier marcher sur les pas de leur fondateur. Elle a été vandalisée à plusieurs reprises et même squattée. On a utilisé ce patrimoine local à des fins bassement matérielles, sans jamais se soucier de son état de délabrement et de la manière de le protéger.

L’important ce sont les promesses électorales, alors il faut dissimuler cette situation patrimoniale catastrophique.

Pour cette chapelle, c’est le début de la fin dans l’indifférence totale, sacrifiée comme le château sur l’autel du profit.

Bernard Bals