Florensac

La ronde infernale de diablotins hilares

Depuis quelques jours, j’avais constaté des dysfonctionnements dans le décompte des heures à notre clocher. Pour en avoir le cœur net, je me suis rendu sur le parvis au moment fatidique :   ( 11 heures moins une) …

L’horloge du clocher de l’église de Florensac, à 11 heures, a sonné 20 coups, et 30 pour la deuxième sonnerie, tout cela avant Pâques, moment béni où les cloches doivent se taire !

Je ne vois qu’une explication : l’intervention démoniaque du diable, qui s’est attaqué au monument le plus emblématique de la chrétienté. En détraquant l’horloge qui règne en maître au sommet du clocher de l’église, Satan a prouvé qu’il était capable de déglinguer un des derniers piliers de la religion vacillante de notre belle civilisation occidentale. Je l’imagine juché au sommet de ce bel édifice, dans un sautillement diabolique, entouré de diablotins hilares. Il effectue ainsi une danse narquoise pour bien montrer son pouvoir de se moquer des humains et de leurs croyances. J’aime assez cette image surréaliste que dis-je surnaturelle, alors que je sais très bien qu’à l’origine de ce phénomène il y a un bête dérèglement mécanique que notre équipe municipale a de la difficulté à maîtriser. Ah, imagination !...

Nul doute que Bzorg, sympathique extra-terrestre, fasse un rapport détaillé sur la technologie défaillante des mécaniciens incompétents de cette humanité primitive :

 Allo, l’administration de la planète Chmulle : une nouvelle fois les homo-sapiens de la planète Terre se sont ridiculisés, à l’heure où certains individus prétentieux arrivent sur la Lune avec des moyens archaïques, ils sont incapables de gérer la simple mécanique de leur horloge. Ils voudraient nous faire mourir de rire qu’ils ne s’y prendraient pas autrement. Ici Bzorg de la soucoupe R.N.113 en observation à Florensac, à vous. 

Aujourd’hui, l’horloge s’est arrêtée autour de 4 heures 26, sans doute lasse de décompter ces heures vaines… seul restent les angélus probablement programmés sur un autre système plus fiable.

Dominique

Street- art à Florensac

On s’extasie devant  la Joconde, bien sûr c’est un incontestable chef-d’œuvre mais il arrive que le hasard nous confronte à des chefs-d’œuvre plus modestes mais ô combien beaux et émouvants ;

c’est ce qui m’est arrivé ce matin, à la sortie de la boulangerie, sur un trottoir de Florensac, rue du commandant Hérouart, il y avait là par terre, à la merci d’un vent mauvais, un authentique chef-d’œuvre : Une main experte avait habilement disposé les fleurs orangées tombées de ce bignonia colossal qui domine un terrible portail métallique vert. Là, par terre, offerte à la vue du passant désœuvré, une composition esthétiquement forte, sur ce pavage ingrat, une fillette entourée d’un rond de fleurs…( voir photo).

Je crus en tomber de vélo; immédiatement je me demandais qui, quel esprit au goût sûr avait pris l’initiative de disposer ces pétales de fleur et ainsi composer cette innocente merveille.

Personne pour me renseigner, sans plus tarder, j’allais chercher mon appareil photo, il me fallait vite faire un cliché pour répandre la belle image de cette œuvre éphémère auprès de mes contemporains.

Avouez que ça en valait le coup ; d’ailleurs, je me suis servi de cette photo pour en faire le thème de mon atelier d’écriture…

Une semaine plus tard mon enquête me permit enfin de savoir qui était l’auteur de ce monument de street-art, ce terme n’est pas du tout inadapté car les Gelly, maîtres des lieux, m’ont affirmé qu’il s’agissait de l’œuvre de l’américain qui habite au fond de l’impasse du Prêche, mais en ce moment il est absent, sans doute retourné en Amérique.

En attendant, je te le dis : merci à toi l’artiste.

Dominique

Projet culturel du collège Voltaire

Le collège Voltaire de Florensac a accueilli le street artiste Sunra qui est intervenu avec la classe à projet art de 4D.

Les élèves se sont investis avec beaucoup d’enthousiasme dans ce projet inter-disciplinaire qui rassemblait les enseignants d’arts plastiques, d’eps, de français et de mathématiques.

Le thème Ambiances urbaines a été repris dans chacune des matières et les élèves ont ainsi réalisé différentes créations :

Des pochoirs peints sur les murs de l’enceinte du collège, une chorégraphie/déambulation à travers les œuvres, des textes écrits et une maquette architecturale d’une ville imaginaire.

 

   

 

 

Le club photo. de Castelnau-de -Guers a suivi et photographié ces collégiens en plein travail pendant 2 mois. Une exposition de l’ensemble des travaux aura lieu à la médiathèque de Florensac fin juin.

Visitez le site du club de photo ou leur page FaceBook.

 

   

 

Danielle Clément

C’est pas les mêmes jeux !…

Hier, comme chaque mercredi-soir, la peña Sulfate de cuivres se réunit pour sa répétition quasi-hebdomadaire, derrière une grande variété d’instruments de musique, il y a là la fine fleur des musicos régionaux cueillie dans un éclectisme social sympathique et ravageur.
Nous nous entraînons à jouer des airs sans prétention avant d’enjouer les rues de nos villages.
Sur les coups de 11 heures, les instruments posés, nous allons nous désaltérer et déguster quelques douceurs… Là, nous refaisons le monde local, nous discutons de l’avenir des réjouissances municipales, je me permets cette remarque : autrefois, c’étaient les curés qui organisaient les festivités… je pensais aux processions, aux rogations, aux communions et confirmations… Enthousiaste, René rajouta : les activités sportives aussi …
Aujourd’hui, la religion a perdu un peu de son importance mais il reste quelques fêtes que la république laïque n’a pas complètement évincées : Noël, Pâques, Pentecôte, mardi gras, remplacés par le carnaval, les floralies, quelques lotos, les fêtes des voisins…
J’ajoutais par gageure : « «Faut-il compter sur les islamistes pour … » et là, avec sa spontanéité fracassante, Cacou me répondit : « Hum, mais c’est pas les mêmes jeux. »
Tout était dit, j’en ris encore.

Dominique

Denis Nepipvoda honoré par Florensac


 

Dimanche 27 août sur la place de Florensac, Vincent Gaudy a remis les médailles de la ville à plusieurs personnalités méritantes. Parmi elles, Sébastien Denaja, ex député de l'Hérault pour son travail et sa présence active dans et pour la région et Denis Nepipvoda, guide conférencier auprès de l'office de tourisme de Pézenas, pour avoir su mettre en valeur et faire aimer le patrimoine de la ville de Florensac. Celui-ci, modeste, affirma "n'être qu'un passeur de connaissances, afin que le public prenne conscience de la beauté de son patrimoine". Que les maires présents se le tiennent pour dit. Vincent Gaudy a su le reconnaître, et lui même a apprécié ces visites guidées qu'il a suivi.

La remise des médailles a été suivie d'une brasucade dans une ambiance conviviale et musicale grâce à la fanfare.

 Florence de Martino