Malgré l’annulation de la fête, une cérémonie autour des traditions locales


Chaque année, le week-end le plus proche de la Saint-Laurent, le village est normalement en fête durant cinq jours avec bals, manèges en centre-ville, animations et autres rendez-vous festifs à la fois conviviaux et fédérateurs.

L’édition 2020 de la fête n’a pas eu lieu, purement et simplement annulée en raison des contraintes sanitaires trop importantes à respecter pour bien lutter contre la Covid-19.

Toutefois, la municipalité avec le soutien de nombreux partenaires a souhaité maintenir les traditions de l’âne totémique. Le constat est net et sans appel : la passion des Bessanais pour leurs traditions a été intacte, malgré l’annulation à contre cœur de la fête locale.

La cérémonie des bouquets, autorisée sur la place de la Promenade rénovée, a réuni de nombreux habitants rassemblés, tous masqués.

Ils ont pu d’abord voir le père Barthès bénir l’âne et le petit âne, avant que la danse des deux totems n’emporte la ferveur collective. Dans un format différent, la cérémonie a été présidée par le maire, Stéphane Pépin-Bonet.

Emu, il a rappelé pourquoi la ville avait tenu à maintenir ce rendez-vous : « nous avons estimé que sans nos traditions, nous risquions de perdre nos racines. Nous sommes donc là, fiers et têtus comme notre âne face au virus. Continuez à vous protéger et nous sortirons tous renforcés de ces épreuves avec l’affirmation encore plus grande d’un esprit citoyen et solidaire ».

Après un hommage aux soignants, la chanson de Bessan interprétée par Cédric Fernandez et l’hymne national, le maire a tenu à saluer tous les défenseurs des traditions avec un clin d’œil appuyé aux chefs de jeunesse et aux demoiselles d’honneur ayant tenu bon dans des conditions particulières.

Flora Allemand, Hugo Asensio, Mahé Dubien, Enzo Gimeno et Justine Talavéra seront renouvelés dans leurs fonctions. Car le rendez-vous est désormais donné du samedi 7 au mercredi 11 août 2021.

En attendant, pas de remise de médailles ni d’apéritif cette année… les habitants sont rentrés chez eux comme les ânes dans leur enclos.

A l’an que ven !