Vente de l’ancienne poste, un débat animé.

Lors du conseil municipal du 22 octobre, il a été question de la vente du bâtiment de l’ancienne poste situé près de la mairie.

Au 1er étage un appartement dont la location a causé beaucoup de soucis à la commune ces derniers mois, 6 mois de loyers impayés, un intérieur très abîmé. Au rez de chaussée se trouve un commerce qui vend des boissons à faible teneur d’alcool et du tabac.

C’est un point de vente du réseau de la Française des Jeux et un point relais pour les ventes par correspondance. Il fait l’objet d’un bail à titre précaire.

Le conseil municipal a décidé de mettre cette maison en vente.

 

Dès qu’il a appris que la mairie voulait s’en séparer, M. Arevalo Maximino a proposé une somme de 110.000€. Récemment M. Marc Kauffler, voulait l’acquérir pour son e-commerce avec une offre de 110.800€. Il a été évalué par les domaines à 108.700€.

M. Kauffler 1er adjoint n’a pas participé au débat. M. le maire a précisé que si un conseiller le souhaitait, tout était mis en place pour un vote à bulletin secret.

Beaucoup d’interrogations pour ce commerce, et si le gérant décide d’utiliser sa licence IV ? Est-il possible de mettre des conditions à la vente, peut-il changer de dénomination ?

Il faut savoir qu’à l’origine le bail précaire a été fait pour dépanner M. Arévalo l’ancien gérant de l’Auberge, et garder cette activité dans le village. Seule une personne a indiqué que ce commerce lui posait des problèmes. Toutes les solutions possibles ont été passées au crible pour éviter des nuisances à l’avenir. Des conseillers ont fait part de leur difficulté à se prononcer se sentant mal à l’aise, non pas sur la vente depuis longtemps acquise, mais sur le choix de l’acquéreur. Il aurait été de bon aloi que M. Kauffler démissionne, car lui accorder la faveur du conseil municipal revenait à créer une polémique certaine dans la population.

Dans une affaire aussi sensible qui a duré une heure, les élus ont finalement voté à main levée pour la cession à M. Arevalo, et sont sortis grandis de ce débat car la décision finale n’était pas facile.

Bernard Bals