L'histoire du château de Lavagnac contée aux nîmois

En ce 27 janvier, rue Séguier où demeurent les religieuses de l’Assomption, à quelques mètres de la chapelle où est inhumé le RP d’Alzon, on a beaucoup parlé du château de Lavagnac, de son histoire, des familles propriétaires et tout particulièrement de la famille d’Alzon qui a marqué ce domaine à tout jamais.

Lieu de pèlerinage des religieux, religieuses et laïcs qui viennent des USA, de l’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie, de l’Europe entière, de Chine, marcher sur les pas de leur fondateur.

Grâce à eux, il est connu dans le monde entier, une Communauté en Tanzanie s’appelle Lavagnac tout comme une résidence pour les étudiants à l’Institut d’Alzon à Nîmes.

Seulement le château est interdit aux visites comme la chapelle pour des raisons de sécurité, sauf aux vandales qui poursuivent ça et là leurs œuvres destructrices comme si les intempéries n’allaient pas assez vite pour détruire ces lieux.

Que devient cet édifice qui s’écroule peu à peu dans l’indifférence générale?

On en parle peu ou pas du tout, avec les échéances électorales, il est devenu un véritable boulet. Alors celui que l’on appelait le petit Versailles du Languedoc, malmené par ces vilains japonais, abandonné par les anglais n’en finit pas d’agoniser.

En 1996, la municipalité de Montagnac avait engagé une réflexion pour éviter une catastrophe patrimoniale, 22 ans plus tard adieu patrimoine, emplois et autres promesses qui rendent les électeurs joyeux.

Échec total, encore aujourd’hui on s’abrite derrière le fait que c’est un lieu privé et que l’on ne peut intervenir. Mais dans ces conditions, il ne fallait pas interférer pour imposer un tel projet, en invoquant le sauvetage de ce lieu classé.

Quant au préfet, le 7 juillet 2008 lors du lancement du projet, il déclarait: "Ce château va être restauré et mis en valeur. Il y a peu, il a failli avoir une triste fin. La société japonaise a eu un comportement de voyous. "

Oui M. le préfet, mais vos successeurs qu’ont-ils-fait pour éviter que la situation s’aggrave ? Le président de région Georges Frêche, faisait jaillir de l’eau de partout, il en promettait aux barcelonais, aux agriculteurs, viticulteurs, bases de loisirs, faisant au passage l’éloge des anglais, le projet est bon ils sont capables de faire un golf de 18 trous et je les aiderai. Aujourd’hui on se rend compte que cet homme était un visionnaire ! Désormais, c’est à travers les conférences que l’on perpétue l’histoire bafouée de ces lieux.

Bernard Bals