Occitanie

Un premier "plan régional santé travail" pour l'Occitanie

Dans un contexte de pleine mutation de la santé au travail, l’ensemble des acteurs de la région se mobilise pour répondre aux enjeux de santé et qualité de vie au travail des 2,2 millions de salariés d’Occitanie, gages de performance de nos entreprises.

L'élaboration du premier Plan Régional Santé Travail (PRST) de la région Occitanie s'inscrit dans le cadre de la fusion des régions Languedoc - Roussillon et Midi - Pyrénées. Cela a été une grande chance de pouvoir bénéficier des dynamiques existantes sur les deux anciennes régions pour mutualiser les efforts et proposer des actions innovantes.

Le diagnostic santé et sécurité au travail en Occitanie est grave. Selon les derniers chiffres consolidés, plus de 54 300 accidents du travail avec arrêt se sont produits dans notre région, près de 3 000 d’entre eux ont occasionné une invalidité permanente et 60 ont été mortels. Tous les acteurs doivent agir, ensemble. Ce Plan Régional Santé Travail est un défi pour répondre collectivement, en Occitanie, aux enjeux essentiels de la santé au travail.

C'est pourquoi les partenaires ont fait le choix de construire ensemble les actions opérationnelles et efficientes de ce projet. 21 groupes de travail co - pilotés par les services de l’Etat (Direccte) , la Carsat Midi - Pyrénées, la Carsat Languedoc - Roussillon, l'ARACT , l’OPPBTP mais aussi les services de santé au travail proposent la mise en œuvre d'actions concrètes à destination des entreprises, plaçant la prévention comme levier économique au cœur du dispositif. Ce travail collaboratif fait également l'objet d'une concertation avec les partenaires sociaux, soucieux de la qualité des actions qui sont proposées aux entreprises.

Pour Christophe LEROUGE, directeur régional de la Direccte Occitanie, "ce premier Plan Régional Santé Travail Occitanie doit être à la hauteur des ambitions collectives ( partenaires sociaux, acteurs institutionnels, entreprises , salariés et professionnels de la prévention ) afin de :

  • mettre en synergie et coordonner les acteurs et s’assurer que chaque action déclinée au sein du plan permettra de faire un pas supplémentaire en matière de santé au travail, de façon réaliste et concrète,
  • favoriser la prévention primaire et rompre avec la culture de réparation,
  • s’appuyer sur des démarches et des pratiques qui portent leurs fruits dans les entreprises. C ’est dans ce sens que la qualité de vie au travail au ra une place privilégiée au sein de ce PRST,
  • placer la santé au travail et l’amélioration des conditions de travail au cœur du dialogue social "

Ce nouveau Plan Régional Santé Travail doit répondre à l’ensemble de ces enjeux. Il traduit une ambition : un renouvellement profond de la politique de santé au travail qui doit être partagée par l’ensemble des parties prenantes du monde du travail, en lien étroit avec les acteurs principaux de la prévention.

Pascal MAILHOS , préfet de la région Occitanie, représenté par Christophe LEROUGE, et Yves STRUILLOU , directeur général du travail lancent le 27 juin ce nouveau plan régional santé au travail, lors d’un colloque de 500 personnes au Centre de Congrès Pierre BAUDIS, à Toulouse, où seront présents des dirigeants d’entreprises, des salariés, des médecins du travail, des acteurs de la prévention , les partenaires sociaux et les institutionnels. La santé au travail c’est l’affaire de tous !

en savoir plus

 

Quelques chiffres clés

2 175 241 actifs ayant un emploi en Occitanie

  • 82 % des entreprises d’Occitanie comptent moins de 10 salariés dans leur effectif
  • En 2014, 54309 accidents du travail avec arrêt se sont produits en Occitanie, 2940 d’entre eux ont occasionné une invalidité permanente et 60 ont été mortels
  • Au niveau national, entre 2001 et 2012, les accidents du travail ont augmenté de plus de 20,3 % chez les femmes , alors qu’ils ont diminué de plus de 23,3 % chez les hommes
  • Le nombre de maladies professionnelles (2 441) est reparti à la hausse en 2014, avec +5,4 % en Occitanie.

 

 

Carole Delga : « Avec notre démarche H20 2030, la Région s'engage pour une gestion durable et solidaire de l'eau »

Ce mercredi, au Parc des Expositions de Montpellier, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a ouvert la 2ème édition des Assises régionales de l'eau en soulignant « l'importance de l'eau, patrimoine essentiel aux territoires de l'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, à la qualité de son environnement, à son développement économique  et à son attractivité au plan local, national et international».

Le temps fort de ces Assises a été la présentation des résultats de la démarche sur l'eau «H20 2030 » lancée par la Région, en vue d'une gestion durable et solidaire de ses ressources et milieux aquatiques. Cet état des lieux de la ressource en eau et des besoins nécessaires en Occitanie fait apparaître le poids de l'eau dans les activités régionales à travers un certain nombre de constats :

-    des ressources en eau superficielles et souterraines qui ne sont pas disponibles de la même manière sur l'ensemble du territoire,
-   une hétérogénéité des activités et des modes de gestion de la ressource en eau selon les bassins versants, les départements, les sols, les climats...,
-   des niveaux de pollutions diffuses et préoccupants dans les eaux superficielles et souterraines,
-   des territoires soumis à des déséquilibres importants entre ressource disponible et usages préleveurs,
-   un changement climatique qui a déjà un impact sur les besoins en eau et sur les milieux naturels,
-  l'amélioration de la connaissance notamment sur les eaux souterraines, le calcul des déséquilibres quantitatifs et l'origine des pollutions,
-  une région riche de milieux naturels spécifiques (lagunes, zones humides, têtes de bassin...) et potentiellement vulnérables aux évolutions climatiques.

«Mon objectif est de garantir une eau de qualité pour tous les citoyens, sécuriser les besoins sur l'ensemble de nos territoires et préserver les milieux aquatiques. H20 2030 fixe les défis que nous devons relever. Ils sont nombreux, mais Occitanie / Pyrénées-Méditerranée se distingue par l'excellence de ses entreprises et de ses laboratoires qui travaillent en vue d'une meilleure gestion et de l'amélioration de la qualité de l'eau. Notre région, soumise à la fois à la sécheresse et aux inondations violentes, est également à la pointe pour faire face au changement climatique et lutter contre les risques hydrologiques. C'est pourquoi j'ai lancé cette démarche prospective pour bâtir une véritable stratégie régionale afin de répondre aux enjeux quantitatifs et qualitatifs de la ressource en eau et préserver les écosystèmes et les milieux aquatiques », a indiqué Carole Delga, avant de visiter le salon international HydroGaïa qui contribue à valoriser l'eau comme domaine d'excellence de la région.

Retrouvez la synthèse de l'état des lieux sur la ressource eau

Pour la réussite et l'emploi des jeunes, la Région lance une grande campagne de promotion de l'apprentissage

Faire connaître l'apprentissage pour ce qu'il est : une voie de formation d'avenir et d'excellence. C'était une des priorités du plan de développement de l'apprentissage annoncé par la présidente de Région Carole Delga, en mars dernier. A partir de demain, la Région passe à l'action et lance une campagne de communication inédite pour valoriser et promouvoir l'apprentissage : « Apprenti.es, ça change la vie ! ».

Du mercredi 3 mai et jusqu'à la fin du mois, cette campagne sera déployée au cinéma et sur les chaînes TV régionales (France 3 et TV Sud), sur les stations radios locales, dans la presse régionale, ainsi que sur internet et les réseaux sociaux (Youtube, Facebook, Instagram...). Dans un clip vidéo de 30s, Léo, 17 ans, cherche sa voie : il devient tour à tour technicien en aéronautique, ingénieur informatique, chocolatier confiseur, exploitant agricole, éducateur sportif et ambulancier, preuve de la diversité des formations en apprentissage en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée.

« Il est temps d'en finir avec les idées reçues sur l'apprentissage. Ce n'est ni une voie de garage, qui serait synonyme d'échec, ni des formations uniquement manuelles. Pour cela, il faut parler vrai, positif, et agir. L'apprentissage est avant tout un accélérateur d'emploi pour nos jeunes. La preuve : 7 apprenti.es sur 10 sont embauchés dans les 6 mois suivant leur formation ! Il permet aux jeunes d'apprendre un métier tout en étant rémunérés, de s'émanciper, et à nos entreprises de trouver une réponse adaptée à leur besoin en main d'œuvre qualifiée. Oui, il y a des belles valeurs et connaissances à apprendre et à transmettre, des rencontres à faire avec l'apprentissage. Il peut vraiment changer des vies », a notamment déclaré Carole Delga, à la veille du lancement de cette campagne.

Le 27 mars dernier, la présidente de Région a lancé un plan régional offensif pour booster l'apprentissage et l'accès à l'emploi des jeunes. Doté d'un budget spécifique de 9M€, il fixe un objectif majeur : atteindre le cap des 40 000 apprenti.es d'ici 5 ans. Il comprend un ensemble de nouvelles mesures pour les jeunes et leur famille, pour les centres de formation et les entreprises qui font le choix de l'apprentissage.
L'ensemble des aides régionales, des formations accessibles dans la région ainsi que toutes les informations sur l'apprentissage sont à retrouver sur le site : www.apprentis.laregion.fr.

Colloque au cercle MOZART : En route vers l'OCCITANIE





La CCI de l'Hérault, en collaboration avec la "Commission Entreprise" du Cercle Mozart,

tenait ce mardi 18 avril pour la deuxième année consécutive un colloque dans le grand amphithéâtre de l'Ecole Supérieure de Commerce de Montpellier. Colloque retransmis en direct par TV SUD et France Bleu
- pour le Cercle Mozart, son Président M Fromont, son Président Délégué M Serrou, Messieurs Geoffroy et Maillot,
- pour la CCI de l'Hérault son Président Monsieur Deljarry
- en présence du Président de la CCI OCCITANIE M Di Crescenzo et de la Présidente du Directoire de la Caisse d'épargne Mme Fabresse ainsi que du Président du Directoire de l'Aéroport Montpellier Méditerranée M Brehmer, ont été exposés les défis et les atouts majeurs offerts par cette nouvelle région, l'Occitanie, source de croissance économique et culturelle au service des entreprises et habitants de cette région.
Colloque réussi autant par le nombre des 600 personnes présentes que par la qualité des échanges.


2 métropoles Montpellier, Toulouse pour une seule Région - Opposition ou complémentarité:

Créée par les politiques, en regroupant dans une même entité, la région Occitanie, 2 métropoles que tout pourrait opposer, le rôle et le 1er objectif des personnalités présentes et des institutions qu'ils représentent est, comme le soulignait M Di Crescenzo de faire jouer les complémentarités (Agriculture, Aéronautique, santé, 230 000 étudiants, pôle reconnu de recherche..), les "additionnalités" (tourisme, viticulture, Mer, aéronautique...) en n'oubliant pas que si la Catalogne représente 200 Milliards € de pib, l'occitanie en représente 150.
M Deljarry, de son côté, insiste sur le travail nécessaire avec les Politiques. "Nos" 65 000 entreprises doivent être des locomotives. Les projets présentés sont ceux sur lesquels nous avons été élus. Il faut être optimiste, visionnaire. Il faut créer des ponts entre les 2 Business School, investir sur Montpellier Aéroport et se positionner sur celui de Béziers. Il faut apporter au port de Sète notre savoir faire pour les Croisiéristes dont 30% se déplacent dans le département.
M di Crescenzo redéveloppe son tryptique Air, Terre, Mer: Nous sommes le N°1 mondial pour l'Aéronautique (avec un carnet de commandes de 10 ans), le Spatial, l'aéroport de Blagnac (10 m de passagers); la Mer avec ses ports et le Transport sans oublier les 220 km de littoral et 8 M de touristes. Il veut développer l'Eolien off shore, Qui a la chance de posséder à la fois, demande t'il, de le la montagne, de la mer et de l'aérien?

Un vrai problème de survie pour l'aéroport de Montpellier: M BREHMER insiste sur la nécessité d'avoir des budgets de plus en plus importants car s'il n'y a que quelques compagnies (ryanair, easy jet, hop....) 460 aéroports essaient de les attirer. Il faut donc, pour exister, travailler sur l'extra aéronautique car 85% des coûts d'un aéroport sont constitués par les charges fixes. Bien que ce soit l'état qui en ait la tutelle, la CCI et les autres partenaires ont un rôle fondamental à jouer. Notre région compte...10 aéroports : la région doit donc proposer un projet - ce qui devrait être fait courant juin. En projets aujourd'hui, un hôtel Accor de 154 chambres, 12000 m² dédiés au Tertiaire, l'arrivée d'une société sur 6000 m² est espérée. Il faut 2,5 M de passagers en 2020, 40 M€ d'investissement, 20 M€ de marketing territorial. Sans ces efforts, l'avenir de l'aéroport de Montpellier serait compromis. Mais alors que l'aéroport de Toulouse profite d'une image, rien de tel pour l'instant pour Montpellier. Une commission réfléchit à la création de cette image.

L'aide Financière:
De son côté Mme Fabresse, pour la Caisse d'épargne, insiste sur les 80 Milliards investis en 10 ans en capital investissement, sur les décisions qui se prennent au niveau local, sur la capacité désormais d'avoir des tickets à 10 M par entreprise, sur la mutualisation des fonds, sur la possibilité de passer à 100 M en faisant appel au Groupe Caisse d'épargne.

L'Assemblée des territoires à Frontignan

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a créé fin 2016 un outil inédit de démocratie locale : l'Assemblée des territoires. Elle tenait sa seconde session plénière ce vendredi 31 mars à Frontignan.

 

 

Pierre Bouldoire : Frontignan est une ville profondément occitane. Nous sommes fiers et heureux d'être dans cette Occitanie.

Carole Delga : se mettre en mode innovation pour plus d'efficacité et de proximité avec nos territoires

Catherine Pinol, Sylvie Pinel et Carole Delga

Ce qu'est l’Assemblée des Territoires,

L’Assemblée des Territoires est un ambitieux dispositif de démocratie territoriale, unique en France, un espace de dialogue entre les territoires et le Conseil régional et entre les territoires entre eux.
Cet organe consultatif a pour vocation d’inscrire l’action régionale dans la proximité et de faciliter la mutualisation des expériences entre les territoires et la diffusion de l’innovation.

Composition

L’Assemblée des Territoires est constituée de 158 élus locaux ne siégeant pas au Conseil régional, désignés de façon paritaire par les "territoires de projets" : Pôles d’équilibre territoriaux et ruraux, Pays, Parcs naturels régionaux, Métropoles, ....

Objectifs

  • prendre en compte la diversité régionale et faire vivre l'équité territoriale,
  • inscrire l’action régionale dans la proximité,
  • co-construire un nouveau cadre de dialogue entre collectivités.

Missions

  • être un espace de concertation et de proposition pour la Région, dans le cadre de ses compétences : l’Assemblée des territoires sera consultée, par exemple, sur les chantiers structurants, les grandes politiques et dispositifs régionaux (Schéma Régional du Tourisme et des Loisirs, dispositif Bourgs- Centres, future politique numérique...). La Région y sera à l’écoute en permanence.
  • constituer un lieu de capitalisation, d’échange de bonnes pratiques, de mutualisation et de mise en réseau des territoires : l’Assemblée des territoires sera un espace de mise en réseau, entre les territoires et la Région, un lieu source et ressources pour les territoires et pour la Région.
  • favoriser le développement des expérimentations et des pratiques innovantes dans la mise en œuvre des politiques publiques : identification de sites pilotes, accompagnement d'initiatives innovantes, mise en réseau et capitalisation... Cette instance doit être un vrai laboratoire d’innovation publique territoriale.
   

Après l'accueil par Pierre Bouldoire, maire de Frontignan, des élus venus en nombre, Sylvie Pinel, vice-présidente de la Région et Catherine Pinol ont officiellement saisi l’Assemblée des territoires sur 4 sujets majeurs : la politique des bourgs centre, le tourisme "expérientiel", les circuits alimentaires de proximité en restauration collective et les usages numériques et collaboratifs au service du développement territorial.

La politique des bourgs-centres

Dans une région où 61 % des communes comptent moins de 500 habitants, le Conseil Régional a décidé de soutenir les investissements publics locaux visant à renforcer l’attractivité et le développement des bourgs-centres qui jouent un rôle pivot ou de centralité vis-à-vis de leur territoire environnant. Cette stratégie devra s’appuyer sur des projets concernant : la qualification du cadre de vie, la valorisation du patrimoine architectural et historique, le développement économique y compris le tourisme, le logement, l’offre de services à la population, la mobilité, l’offre culturelle ou encore l’environnement. Les contributions de l’Assemblée des territoires sont attendues sur les questions suivantes :

  • Comment renforcer l’attractivité de ces Bourgs-Centres dans le domaine du développement économique et de l’emploi ?
  • Quelles fonctions doivent-ils assurer vis-à-vis de leur territoire de proximité ?
  • Par quels moyens peut-on renforcer la qualité du cadre de vie des populations, notamment en ce qui concerne l’habitat et les services ? • Quelle place peuvent-ils prendre dans le domaine de la transition écologique et énergétique ?
  • Quelles méthodes d’approche pour bâtir un projet global de valorisation et de développement ?

Le tourisme expérientiel

Le tourisme "expérientiel" ou tourisme "créatif" se définit comme une forme de tourisme impliquant l’apprentissage de la culture du territoire visité. Le touriste "créatif" recherche une forme d’interactivité avec le territoire, il désire connaître les façons de vivre de ses habitants et accéder à des endroits inédits et peu visités dans les circuits touristiques classiques. Cette nouvelle pratique, en plein développement, a vocation à enrichir le Schéma régional de développement du tourisme et des loisirs, qui sera présenté à l’Assemblée Plénière de juin 2017.
L'Assemblée des territoires devra alimenter et enrichir la réflexion régionale en abordant les questions suivantes :

  • Qui sont les acteurs publics et privés, à mobiliser pour faire émerger, consolider et développer des expériences touristiques « créatives » ?
  • Quels sont leurs rôles respectifs et leurs complémentarités ?
  • Quelles sont les collaborations possibles entre ces acteurs et comment les encourager ?

Les circuits alimentaires de proximité en restauration collective

: La Région accompagne le développement des circuits courts et de proximité dans le cadre d’une politique plus large en faveur d’une agriculture durable et d’une alimentation de qualité. A partir de l’état de l’existant en matière d’alimentation locale, une contribution de l’Assemblée des Territoires est ainsi attendue à partir du premier trimestre 2018, afin de préciser :

  • l’état de l’existant (outils, méthode, projets, formation,...) en matière d’alimentation locale en région ;
  • les outils (guide, plate-forme, logistique, etc...) et moyens (humains, organisationnels,...) nécessaires / attendus pour démultiplier les initiatives réussies ;
  • des propositions pour mettre en réseau les initiatives locales (partage d’expériences, gain d’efficacité, changement d’échelle...).

Usages numériques et collaboratifs et développement territorial

La Région mène une politique active dans le domaine du numérique, tant sur les infrastructures que sur le développement des usages, le soutien à la filière numérique, la diffusion du numérique dans l’économie, la formation, la recherche, l’éducation... Le Plan régional Très Haut Débit et les dispositifs définis dans son « Initiative numérique » en sont les meilleures illustrations. Confortée par les attentes exprimées lors de l’Assemblée des territoires du 4 novembre dernier dans le cadre de l'atelier « Nouveaux modes de travail » , la Région a déjà lancé un Appel à manifestation d’intérêt sur les tiers lieux (voir encadré ci-dessous). Sur ce sujet, il est demandé à l’Assemblée des territoires de faire des préconisations sur les conditions de réussite de lieux favorisant l’économie collaborative. Celles-ci, attendues pour septembre 2017, permettront d’éclairer les termes d’une future intervention régionale.

 

« tiers lieux ».

Depuis plusieurs années, de nouveaux espaces de travail collaboratif ont fait leur apparition : les tiers lieux. Ils offrent ainsi aux « travailleurs mobiles » des locaux et des infrastructures de communication. La Région souhaite accompagner cette dynamique. Et suite aux préconisations de l’Assemblée des territoires, elle a ainsi lancé, en décembre dernier, un appel à manifestation d’intérêt (AMI) qui vise à collecter les projets de création ou d’extension de tiers lieux ainsi que les besoins des porteurs de projet Cet AMI a pour objectif de recenser les besoins des territoires et porteurs de projets des tiers lieux, afin de définir de futures aides de la Région en faveur de leur développement. Un appel à projet pourrait par exemple être envisagé. Il a été clôturé le 17 mars dernier. Une centaine de dossiers a été reçue, pour 140 propositions de création ou d'extension de tiers lieux.

 

En clôturant la matinée et en s'adressant aux élus présents, Carole Delga, présidente de la Région a souhaité "du pragmatisme et de l'efficacité" pour conduire les politiques territoriales. "Cela passe notamment par de l'écoute et par une réponse « sur mesure », la plus ajustée à chaque territoire." a-t-elle ajouté.
Son objectif est de couvrir, dès 2018, l'intégralité du territoire régional par des contrats. "Ils feront la synthèse entre un projet de territoire défini à la bonne échelle et porté par ses acteurs, d'une part, et la stratégie régionale, d'autre part."
Elle propose également de créer une dotation pluriannuelle pour l'innovation et l'expérimentation dans les territoires ruraux, déclarant pour conclure : "Se mettre en mode innovation est essentiel aujourd'hui pour tous les territoires, y compris les territoires ruraux. Cela permettra de renforcer notre attractivité et l'ancrage de nos emplois. Je souhaite faire d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée une Région pionnière et exemplaire en termes d'efficacité de ses politiques et de démocratie locale. »

L'agriculture au féminin, un appel à projet pour les agricultrices d'Occitanie

Blue Bees a lancé avec Midi-Pyrénées Actives et l'Ardear Midi-Pyrénées un appel à projets, "l'Agriculture au féminin"  dédié aux agricultrices d'Occitanie afin de :
   • soutenir et mettre en avant des modèles de femmes dans un métier majoritairement masculin,
   • dynamiser le secteur agricole paysan biologique dans la région Occitanie,

Cinq candidates seront choisies selon la qualité de leur projet, l'originalité de leur démarche ainsi que leur motivation, et bénéficieront ainsi d’un prêt garanti, d'une intermédiation bancaire gratuite, d’un accompagnement et d’un suivi opérationnel de leur projet, d’une mise en réseau sur le territoire, ainsi que d'une campagne de financement participatif en don contre don sur Blue Bees, qui permettra non seulement un apport de fonds propres mais aussi une forte visibilité du projet.

Pour en savoir plus, appelez nous au 06 61 71 60 37 et consultez  : https://bluebees.fr/fr/agricultureaufeminin

Pascal Mailhos et Carole Delga ont co-présidé le 1er Comité de suivi des programmes européens pour l'Occitanie

Pascal Mailhos, préfet de la région Occitanie et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée ont co-présidé ce jeudi 23 février, le premier Comité de suivi inter-fonds des programmes européens 2014-2020, commun à l'ensemble du territoire d'Occitanie.
Plusieurs représentant-e-s de la Commission européenne étaient présent-e-s : Agnès Lindemans, cheffe d'unité DG REGIO, Charlie Grant, chef d'unité DG REGIO, Jiri Plecity, chef d'unité DG EMPLOI et Barbara Luecke, cheffe d'unité DG AGRI.

Pascal Mailhos et Carole Delga ont rappelé dans leurs interventions la symbolique forte de ce tout premier Comité de suivi qui concerne les programmes européens de toute la région Occitanie. Ils ont également salué les très bon taux de programmation des fonds pour ce début de période, malgré les retards observés au lancement du programme et un transfert de l'Autorité de gestion à la Région qui s'est effectué en même temps que la préparation des programmes 2014-2020 et la clôture de ceux de 2007-2013.
Le très bon bilan de la période écoulée avec une utilisation optimale des fonds au bénéfice de projets structurants et de qualité a également été salué. Un panel de bénéficiaires a été convié à présenter les résultats concrets de leurs actions aux représentants de la Commission européenne à l'occasion de cette journée.

 

« Notre Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a su être au rendez-vous des programmes européens pour faire face aux grands enjeux territoriaux, a indiqué Carole Delga. Sur près de 3 milliards d'€ de fonds programmés par l'Europe en Occitanie sur la période 2014-2020, 2,8 milliards d'€ sont gérés directement par la Région. Les projets accompagnés répondent parfaitement à la Stratégie pour l'emploi et la croissance que nous avons définie et aux défis que nous nous sommes donnés, notamment en matière de transition énergétique et cohésion territoriale.
Pour aller encore plus loin, je souhaite d'ailleurs que la simplification annoncée par la Commission Européenne soit rapide pour que nous puissions répondre efficacement aux besoins de nos territoires, a ajouté Carole Delga.
L'Europe n'est pas une idée morte, non. Elle est bel et bien une idée d'avenir et elle se réinvente au quotidien, avec les Régions », a-t-elle conclu.

« La gestion des programmes européens par les régions est un signe de confiance de l'État vis des vis des collectivités territoriales qui s'inscrit dans la continuité de l'esprit partenarial qui doit guider l'action publique dans la grande région Occitanie » a indiqué Pascal Mailhos. « Les fonds communautaires sont un levier exceptionnel pour faire converger les stratégies de financement vers de grands projets d'avenir, moteurs de l'équilibre des territoires »

 

De nouvelles aides de la Région en faveur de l'emploi, la formation et l'attractivité dans l'Hérault

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a réuni vendredi 3 février, à Montpellier, les élus de la Commission permanente. Plus de 372 M€ ont été votés pour soutenir des projets sur l'ensemble des 13 départements de la région. Un ensemble d'aides a été accordé au département de l'Hérault en faveur de l'emploi, de la formation et de l'attractivité du territoire.

Dans le cadre du Plan pour l'emploi et le BTP, la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée intensifie ses efforts et accorde de nouvelles aides pour des chantiers prioritaires :

  • 10 M€ pour la poursuite des travaux de restructuration des ateliers du lycée Fernand Léger à Bédarieux,
  • 4 M€ pour la restructuration de la restauration scolaire et l'extension des ateliers pour l'ERIT du lycée Jean Monnet à Montpellier,
  • 3 M€ pour l'extension des espaces pédagogiques du lycée Auguste Loubatières à Agde.

Au titre de la maintenance des lycées, la Commission permanente a attribué notamment:

  • Plus de 35 000 € au lycée polyvalent Jean Mermoz à Montpellier,
  • 24 700 € au lycée Jean Moulin de Pézenas,
  • 22 700 € au lycée Jean Moulin de Béziers,
  • Plus de 13 000 € au lycée polyvalent Jean-François Champollion de Lattes,
  • Près de 13 000 € au lycée Joseph Vallot de Lodève,
  • 13 700 € au lycée polyvalent de Lunel,
  • 13 400 € au lycée professionnel Léonard-de-Vinci à Montpellier,
  • 12 400 € au lycée polyvalent G Pompidou de Castelnau-le-Lez...

La Région a aussi décidé de faire de la maîtrise de l'énergie et de l'efficacité énergétique une priorité de son action afin de devenir « 1ère Région à énergie positive » d'ici 2050. C'est pourquoi elle soutient la maîtrise des consommations d'énergie et le développement des énergies renouvelables en accordant par exemple une aide de plus de 20 000 € à la commune de Puimisson pour la création d'une chaufferie bois de 45 kw dans un groupe scolaire.

Le soutien à l'aménagement et à l'attractivité économique du territoire de l'Hérault est également une priorité d'actions de la Région.

La Région agit pour la revitalisation et la lutte contre la désertification en milieu rural. La Commission permanente a voté les subventions suivantes :

  • Plus de 75 000 € pour l'aménagement, la mise en valeur des abords de l'ancien château en médiathèque et centre multi-média à Saint-Christol,
  • Plus de 26 000 € pour la réhabilitation de la toiture de la chapelle de Villecelle, à Lamalou-les-Bains.

Dans le domaine agricole, la professionnalisation des producteurs de truffe et les plantations de ces dix dernières années permettent une progression de la production régionale dans un contexte de forte demande. La Commission permanente attribue une subvention de plus de 1 200 € pour des travaux permettant la mise en place de 150 plants truffiers dans l'Hérault.

Dans le cadre de la politique régionale de lutte contre la précarité de l'emploi saisonnier et de la pérennisation des emplois en agriculture, la Région accompagne les groupements d'employeurs. Plus de 4 000 € sont attribués au profit de la FIGEA Aude-Hérault, afin de soutenir notamment la création de 5 groupements d'employeurs dans l'Hérault (Les Vignerons du Pic, de Guzargues, Villamanda, des Muscats et Les Genévriers).

Afin de relever les enjeux de structuration, qualification et promotion de l'offre oenotouristique sur son territoire et positionner l'Occitanie/Pyrénées-Méditerranée sur des produits touristiques attractifs, la Région encourage également les exploitations et entreprises viticoles à travailler en partenariat autour de produits touristiques innovants et de qualité. Elle accompagne à hauteur de près de 2 400 € le démarrage d'un projet de création d'un pôle oenotouristique au sein de la cave coopérative de Maraussan.

Le soutien à la compétitivité des entreprises est une priorité de la Région. Elle aide les porteurs de projet d'une création d'entreprise innovante à valider leur marché en déployant des outils d'aides au conseil stratégique, à la faisabilité commerciale et à la faisabilité technologique. La Commission permanente a notamment attribué une aide de 12 000 € pour le projet "Sportihom", plate-forme web de guide de spots communautaires et d'hébergements entre particuliers.

Dans le cadre de sa politique en faveur des filières halieutiques, la Région s'appuie sur le Cépralmar qui offre un appui technique aux professionnels et sur le Parlement de la Mer, outil de concertation de l'ensemble du monde maritime. La Commission permanente a attribué une aide de plus de 450 000 € au Cépralmar pour son programme d'actions 2017.

Afin de développer les infrastructures sportives, une aide de 300 000 € est accordée pour la réalisation de la 1ère tranche d'un complexe sportif (terrain synthétique, terrain en gazon et demi terrain synthétique) à Pignan.

Dans le domaine culturel, la Région accompagne les initiatives des artistes plasticiens et photographes et la diffusion de leurs oeuvres sur l'ensemble du territoire. Dans ce cadre, elle a accordé 280 000 € en faveur du Fonds régional d'art contemporain (Frac) de Montpellier.

Enfin, la Commission permanente a voté une aide de 50 000 € à l'association SOS Méditerranée France qui contribue à sensibiliser le public sur le drame des migrants à travers ses différentes actions et qui dispose d'un bateau, l'Aquarius, positionné en haute mer au sud de l'Italie et capable d'intervenir rapidement dans les eaux internationales, au plus proche des côtes libyennes où se produisent la plupart des naufrages.

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée engagée pour un aménagement de son territoire respectueux de l'environnement

En partenariat avec l'Etat, la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a organisé début février, à Gruissan, une journée d'échanges autour de la démarche « éviter, réduire, compenser » (ERC), qui vise à réduire au maximum les impacts engendrés par les projets d'aménagement sur l'environnement et à compenser les impacts résiduels pour éviter toute perte nette de biodiversité.

Ce séminaire, ouvert par Agnès Langevine, vice-présidente de la Région en charge de la transition écologique et énergétique, représentant la présidente Carole Delga, a réuni environ 200 acteurs : représentants de l'Etat, des collectivités locales, aménageurs privés, bureaux d'études, associations environnementales ou encore communauté scientifique.

L'objectif de cette journée était de réunir et créer une véritable communauté régionale autour des problématiques « éviter, réduire, compenser » (méthodologies, anticipation et enjeux fonciers, compensations écologiques) et de co-construire un cadre de travail en commun.

Agnès Langevine a rappelé, lors du séminaire, que : « La Loi Reconquête de la Biodiversité, votée l'été dernier, a renforcé le dispositif 'éviter, réduire, compenser' en imposant un objectif d'absence de perte nette, voire un gain de biodiversité avec une obligation de résultat. Je m'en réjouis, nos travaux et réflexions doivent s'inscrire dans ce cadre. »
Et de poursuivre : « A mon sens, notre réussite repose sur notre capacité à intégrer les enjeux de connaissance, d'information et de concertation de l'ensemble des publics (professionnels, grand public). Je souhaite qu'un réel dialogue environnemental soit instauré au plus près des territoires. »

Pour Carole Delga, « La démarche 'éviter, réduire, compenser' est pleinement inscrite dans nos pratiques, dans le cadre des travaux que nous menons en tant que maître d'ouvrage : pour nos constructions de lycées ou aménagements de nos ports, par exemple.
En tant que chef de file en matière d'aménagement, de transition écologique et énergétique, et de développement économique, nous devons impulser cette dynamique et sensibiliser l'ensemble des acteurs pour définir ensemble des bonnes pratiques à respecter sur notre territoire. »
« Avec plus de 50 000 nouveaux habitants chaque année en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, nous devons anticiper les projets d'aménagement afin d'évaluer et réguler leurs impacts sur l'environnement. Lorsqu'elle s'avère inévitable, nous devons organiser la compensation pour qu'elle s'inscrive dans les stratégies régionales et locales.
Les travaux menés à Gruissan nous ont permis de poser le cadre général de notre ambition collective. Avec les services de l'Etat, nous définirons dans les semaines à venir une feuille de route qui fixera un programme d'actions. Nous assurerons ainsi la mise en place de solutions pour un développement équilibré de notre territoire, qui permet à la fois l'installation des nouveaux habitants, de services et d'activités économiques, et la préservation indispensable de notre environnement », a ajouté la présidente de Région.

Carole Delga : « La mobilisation de tous est engagée pour faire d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée la 1ère Région à énergie positive »

« Je souhaite engager une trajectoire sur le long terme pour faire d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, la première Région d'Europe à énergie positive ».
C'est par ces mots que Carole Delga, présidente de la Région, a lancé officiellement la démarche 'Région à énergie positive', ce lundi 6 février, à l'Hôtel de Région de Toulouse, aux côtés notamment d'Agnès Langevine, vice-présidente de la Région en charge de la transition écologique et énergétique, et d'un grand témoin, Philippe Martin, ancien Ministre de l'Ecologie et de l'Energie, président du Conseil général du Gers.

Devant 250 acteurs et experts nationaux de l'énergie, Carole Delga a rappelé les ambitions de la Région :
« Limiter le réchauffement climatique, relever le défi des énergies renouvelables, c'est d'abord un choix politique, qui répond à 3 enjeux majeurs : climatique, social et économique.
Notre potentiel est énorme - je pense notamment à l'éolien, au photovoltaïque, à l'hydro-électricité - et nos gisements sont de qualité, mais ils sont encore sous exploités. Par ailleurs, nos émissions de gaz à effet de serre ont diminué de près de 20% en 10 ans, malgré notre forte croissance démographique.
Nous devons donc poursuivre et amplifier nos efforts pour devenir une Région pilote et innovante en la matière, a indiqué Carole Delga.

« Pour cela, la Région a souhaité mobiliser des experts pour l'accompagner dans l'élaboration de la trajectoire 'Région à énergie positive'. Il s'agira d'élaborer un scénario régional, déclinant des objectifs par secteurs et par filière, en termes de réduction des consommations d'énergie et de production d'énergie renouvelable.
Ces experts seront réunis dans le cadre de 6 groupes de travail, pour travailler, en février et mars, autour des thèmes des bâtiments, des transports, de l'industrie, de l'agriculture, des territoires, de l'économie et du financement de la transition énergétique. L'innovation sera traitée de manière transversale. Entre 15 et 20 experts seront mobilisés par groupe, a détaillé la présidente de Région.

Viendra enfin le temps de la concertation : elle sera lancée au second semestre 2017, avec des outils innovants, afin d'identifier le scénario et les actions concrètes à mettre en œuvre. Les territoires, urbains ou ruraux, auront un rôle central dans la réussite de notre projet. C'est grâce à la mobilisation de tous, aux petits et grands projets engagés sur notre territoire, que notre Région répondra aux défis de la transition énergique et s'imposera comme la plus ambitieuse au niveau européen », a conclu Carole Delga.

Carole Delga : « Nos PNR ont vocation à devenir des territoires d'innovation »

Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée a reçu ce mardi 24 janvier, à l'Hôtel de région de Toulouse, les présidents des Parcs Naturels Régionaux (PNR), aux côtés d'Agnès Langevine, vice-présidente de la Région en charge de la transition écologique et énergétique.

« Occitanie / Pyrénées-Méditerranée forte de ses 6 PNR classés et de 2 en préfiguration (Aubrac et Corbières Fenouillèdes), souhaite s'appuyer sur la vitalité de ces territoires protégés pour renforcer son attractivité, a déclaré Carole Delga.
Les PNR seront également un relai pour faire vivre notre politique en faveur de la transition écologique et énergétique, ainsi que nos dispositifs en matière de préservation et valorisation de notre biodiversité.
Nos parcs ont vocation à devenir des territoires d'innovation et d'expérimentation pour la Région, à servir de laboratoire pour un développement économique équilibré et durable sur l'ensemble d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée », a indiqué Carole Delga.

Pour rappel, les PNR d'Occitanie / Pyrénées-Méditerranée sont : PNR des Pyrénées Ariégeoises (09), PNR de la Narbonnaise en Méditerranée (11), PNR des Grands Causses (12), PNR du Haut Languedoc (34, 81), PNR des Causses du Quercy (46), PNR des Pyrénées Catalanes (66).
2 PNR sont en projet : PNR des Corbières Fenouillèdes (11, 66) et celui de l'Aubrac (12, 15, 48).