La pêche des thons rouges en Méditerranée, le retour.

Cette année, les captures de thons rouges en Méditerranée devraient atteindre les 4187 tonnes selon les quotas déterminés par l’ICCAT (ou CICTA), une organisation internationale pour la conservation des Thonidés. C’est une augmentation de 20% par rapport à l’an dernier.
Partis le 23 mai du port du Grau d’Agde, les deux thoniers senneurs (le « Gérard Luc IV » et le « Ville d’Agde IV ») ont fait une halte en Espagne pour les formalités d’usage.  Le début officiel de la pêche étant le 25 mai, ils sont vite arrivés sur leurs zones de pêche au sud des Iles Baléares. Là, les deux thoniers, grâce à leur équipement performant (le sonar), attentifs à tout déplacement des bancs de thon en ont très vite localisé de belle taille. Une fois un banc de thons localisé, le but a été de l’encercler avec le filet (la senne) et à en fermer le fond (comme habituellement sur des bateaux de pêche au lamparo).
Cette année les deux bateaux ont très vite localisé des bancs de thons conséquents. Le « Gérard-Luc IV » en une seule calée a ainsi pu largement dépasser son quota de pêche. Mais ce surplus de thons a été attribué à d’autres thoniers, partenaires du même mareyeur. Les thons ainsi pêchés seront conservés vivants et transférés dans une cage commune au même mareyeur.
La pêche fut si bonne avec seulement une journée de mauvais temps que les thoniers ont très vite regagné leur port d’attache au Grau d’Agde.
Par contre une des conséquences de la pêche de cette année, le filet du « Gérard-Luc IV » a été percé de nombreuses fois par des gros thons (estimés à 400 kg). Des dégâts qui ont obligé l’équipage à un sérieux « ramendage » en prévision de la saison prochaine.
Désormais, les quotas atteints, leurs deux bateaux sont immobilisés le long des quais. Pour les patrons pêcheurs le temps de nettoyer les thoniers et ils partiront sur de plus petits bateaux (sur des « petits-métiers ») pour d’autres formes de pêche en Méditerranée.

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