Pomerols

Pomérols : les anciens ont été honorés

 

Traditionnellement, avant les fêtes de fin d’année, l’association Pomérolaise « Si Pomérols m’était conté », honore les dix plus anciennes personnes du village ainsi que le plus vieux couple.

 

Invités à la salle Paul Pujol, vendredi dernier, seulement deux anciens avaient pu faire le déplacement pour recevoir le diplôme commémorant cet instant : Paul Pomarede, né en octobre 1918 et Aimé Roucairol, né en septembre 1920.

Le Président Guy Alquier a souhaité la bienvenue aux personnes présentes avant de passer la parole au maire, Robert Gairaud, qui a salué cette initiative à mettre au crédit des membres de cette association, qui malgré les difficultés pour rassembler et motiver des adhérents actifs, fait perdurer ce moment privilégié qui réunit plusieurs générations.

A l’honneur cette année, la doyenne Marie Thérèse Blachas, née en novembre 1914, et le couple le plus ancien, Lucien et Fernande Perignon, mariés en juin 1947.

Boisson, friandises, et chocolats ont agrémenté cet après midi.  


Claude Stekelorom

Pomérols : Concert de Noel des Petits Chanteurs de la Trinité.

 

Depuis 1947, année de leur création à Béziers, les Petits chanteurs de la Trinité poursuivent leur mission de Chantres de la louange divine et de serviteurs de la musique sacrée.

 À travers un répertoire riche et varié allant de l’époque Baroque à la création contemporaine, en passant par la chanson, le cœur a interprété des pièces de Mendelssohn, Lindsey, Rossini, Charpentier et bien d’autres mais également des chants de Noël en italien et catalan, accompagné avec talent au clavier par Carole Dubois.

En tant que Maîtrise de la Cathédrale St Nazaire de Béziers. Le cœur assure pleinement sa fonction première au service de la liturgie. Il contribue, avec les tournées et les concerts à donner aux jeunes qui le fréquentent une éducation morale et spirituelle.

Après Pomérols, ils participeront à la messe de Minuit jeudi 24 décembre à la Cathédrale de Béziers avant de se rendre pour deux concerts  à Rome les 29 et 30 décembre où ils seront reçus par le pape et participeront à la messe de minuit.

Ce concert de Pomérols restera comme l’un de plus beau offert à la population tant par le choix des pièces proposées que par la qualité des interprètes qui ont su maitriser avec talent l’acoustique  exceptionnelle du cœur de l’église.

 

Claude Stekelorom

 

Les Costières de Pomerols, un succès qui s'exporte

Un entretien avec son directeur, Joël Julien, par ailleurs Président régional des oenologues de France

Créée en 1932, la cave de Pomerols a pris tous les tournants économiques pour reconvertir 1 700 ha à ce jour en vignobles fers de lance de l'AOP picpoul de pinet, d'IGP blancs et rosés. En opérant plusieurs fusions, se dotant d'outils de vinification, mise en bouteille et stockage, ainsi que de caveaux de vente, les Costières de Pomerols ont démontré leur capacité à s'adapter aux nouvelles conditions des marchés, y compris à l'export. Elles illustrent le nouveau souffle du secteur coopératif en Languedoc, en particulier en Pays de Thau. Plongée à l'intérieur de la cave à Pomerols, qui incarne avec le caveau de Beauvignac à Mèze, ultramoderne, les deux versants de cette réussite.

Thau-Info: Qu'en est-il du millésime 2015, qu'on prédit exceptionnel, à Pomerols ?

Joël Julien:
Le millésime 2015 a été, de par sa climatologie, particulier. Les conditions de vendanges, dans la zone du bassin de Thau, ont été un peu délicates, à cause d'un été sec en juillet, puis de pluies abondantes en août et septembre, qui ont retardé les maturités. Il a fallu être patient, gérer une certaine hétérogénéité au vignoble, l'état sanitaire et la fragilité des baies ... et le stress des vignerons. La climatologie de la seconde partie des vendanges a été beaucoup plus favorable, vent du nord, temps sec et ensoleillé ont levé les inquiétudes. Le millésime s'inscrit globalement dans les profils de produits que nous souhaitons: une belle expression aromatique, de l'élégance, de l'harmonie, des niveaux d'acidité et de fraîcheur intéressants pour les blancs et les rosés. Nous sommes très satisfaits de la qualité. Ces  vins avec une belle typicité sont bien commercialisés, les premiers retours de nos clients, exports comme français, le démontrent.

Thau-Info: Pouvez-vous nous parler des AOP en blanc, qui sont productions phares ?

Joël Julien:
Dans notre zone, l'AOP emblématique est le picpoul de pinet, notre meilleur ambassadeur, notamment à l'export. C'est une production qui se développe, grâce au succès économique qu'elle rencontre. Mais le taux d'occupation de l'aire de production laisse peu de possibilités de reconversion de parcelles. La croissance du potentiel est donc limitée, elle va beaucoup moins vite que celle du marché. La totalité de la récolte est commercialisée, essentiellement en bouteilles, avec une très forte proportion à l'export. Le produit nous permet d'intéresser une clientèle amatrice de vins blancs, notamment sur les Etats-Unis et l'Angleterre, et de servir d'appel pour d'autres produits.

Thau-Info: Quelles sont les raisons de ce succès à l'export, selon vous ?

Joël Julien:
Il y en a plusieurs. Nous avons traversé une crise économique où le consommateur cherche à identifier des produits de très bon rapport qualité/prix, ce qui est le cas du picpoul de pinet. D'autre part, le vin est doté d'une véritable identité, qui s'exprime à travers son cépage atypique, sa bouteille personnalisée. Un travail, une réflexion par rapport à l'intégration du produit dans son environnement, son territoire  ont été menés. La communication sur le picpoul de pinet "son terroir, c'est la mer", l'association du vin avec les crustacés, les fruits de mer, voire les poissons, qui paraissait un peu réductrice au départ, s'est avérée pertinente. Le produit répond aux attentes du consommateur. Notre originalité tient aussi à ce que nous sommes la seule grande appellation de vin blanc en Languedoc. Cette singularité est un atout, car notre zone de production est également très touristique, avec la proximité du Cap d'Agde. être un grand vin du Languedoc, d'origine France, attire à l'étranger, et nous prédispose à rencontrer un certain succès.

Thau-Info: Vous revenez récemment de Chine. Quelle est votre vision des nouveaux marchés ?

Joël Julien:
L'export, c'est le code génétique de l'entreprise, qui exporte depuis très longtemps. Elle l'a fait sur l'Europe et les Etats-Unis, qui sont maintenant des marchés matures. Le marché anglais s'est énormément développé ces six dernières années, il est devenu notre premier marché devant les Etats-unis. Pour découvrir de nouveaux clients, nous avons mis en place une politique sur l'Asie depuis cinq ans pour travailler davantage sur le Japon, où nous progressons, et sur la Chine, où la demande en vin blanc est encore faible, mais les évolutions rapides. L'important est d'y être présent, grâce à une commerciale sur Shanghai. Elle renforce notre efficacité, permet une meilleure compréhension de ce qui se passe sur le marché chinois, et fait un travail de prospection. Nous sommes prêts.

Thau-Info: Quels appuis recevez-vous pour vos démarches ?

Joël Julien:
Nous agissons dans le cadre des actions de Sud de France, nous étions à Shanghai avec eux, ainsi que dans le cadre de missions du CIVL, et des Budgets OCM/pays tiers. Nous avons mis en place des budgets sur les Etats-Unis, la Chine et le Japon, qui nous permettent de travailler vers ces pays lointains, où les déplacements demandent du temps et des moyens significatifs. Ils nous aident à être plus pertinents et plus présents pour rencontrer nos clients.

Thau-Info: Comment la cave de Pomerols s'est-elle adaptée aux nouvelles conditions du marché ?

Joël Julien:
Des stratégies ont été bâties, puis poursuivies durablement. Les vignerons des Costières de Pomerols ont souhaité développer, depuis les années 1990, l'activité conditionnée, convaincus que c'était la seule façon de pérenniser un revenu agricole, et de mieux vivre de leur savoir-faire. Ce travail a nécessité des investissements pour se doter de nouveaux outils de production. Un certain nombre d'indicateurs sont aujourd'hui au vert et accélèrent notre développement. La taille de l'entreprise, qui a un peu grossi, les vignerons qui plantent, investissent, font que la croissance interne de la structure, liée à sa bonne santé économique, met plus de volumes, commercialement conditionnés, à disposition. L'outil de production, déjà performant, est sans cesse amélioré. Nous avons des ratio à la fois de coûts de production et de rapport qualité/prix vraiment très bons. L'entreprise s'adapte vite aux conditions du marché. Notre volume de production nous permet, avec nos outils de conditionnement, de vinification, notre savoir-faire, nos équipes en place, de répondre aux demandes des clients. Nous travaillons avec des partenaires commerciaux (agents, distributeurs ou enseignes) qui maîtrisent la distribution et nous accompagnent dans notre développement commercial. Depuis presque trente ans, cela fonctionne bien: tout en restant sur une structure aux effectifs maîtrisés nous atteignons un chiffre d'affaire conséquent.

Thau-Info: ce succès de la cave de Pomerols peut-il être mis en lien avec le nouveau souffle de la coopération en Languedoc, en particulier ici, sur le bassin de Thau ?

Joël Julien:
Dans notre conception de la coopération, il s'agit avant tout d'une aventure humaine, et d'une mise en commun de moyens pour mettre en oeuvre des stratégies d'entreprise efficaces et performantes. Elle est un formidable outil pour aller plus vite, plus loin. Alors que l'investissement était souvent considéré comme une prise de risque, ou une part qui venait amputer la rémunération, nous constatons une mutation dans les mentalités. Les adhérents ont pris conscience qu'aujourd'hui la coopérative est aujourd'hui une entreprise, qui doit comme toute entreprise investir, se doter d'outils performants. C'est à ce titre qu'elle parviendra à capter de la valeur ajoutée, à valoriser son activité et bien rémunérer ses adhérents.

Thau-Info: Il a été beaucoup question, à la COP 21, de changements climatiques. Ressentez-vous ces changements? Envisagez-vous des méthodes pour vous en prémunir ?

Joël Julien:
Il est toujours difficile sur des échelles de temps aussi courtes d'affirmer des changements. Pour corriger les excès  d'eau comme de sécheresse, qui ne sont pas bons dans noter métier, nous avons mené une réflexion sur  l'accompagnement de la maturation du raisin, via un projet d'irrigation assez ambitieux sur le bassin de Thau. En relation avec Aqua Domitia, nous voudrions, à l'échelle de plusieurs coopératives, avec nos voisins de l'Ormarine et Florensac, capter l'eau du Rhône pour irriguer nos vignobles. Notre démarche s'inscrit non dans une logique productiviste, mais dans une approche qualitative de régulation du stress hydrique de la vigne, du mûrissement du raisin. Nous espérons concrétiser ce projet d'ici 2020.

Thau-Info: Pour terminer sur une note festive, quels vins conseillez-vous pour accompagner les repas de fin d'année ?

Joël Julien:
Les fêtes de fin d'année sont l'occasion de se retrouver en famille ou entre amis, d'apprécier des produits découverts dans l'année ou que l'on connaît bien. Le mariage du picpoul de pinet avec les fruits de mer est une bonne association. Je dirai plutôt les picpoul, car à l'intérieur de l'AOP, nous avons des styles différents à proposer. Si nous avons élevé ensemble le niveau qualitatif de cette 'appellation, chaque producteur a travaillé différentes expressions de ses propres terroirs. Nous produisons également, à Pomerols, des vins atypiques moelleux, en IGP Cotes de Thau, blancs, à base de piquepoule, particulièrement recommandés pour les foies gras. Nous sommes également gros producteurs de vins rosés, vins-plaisir agréables à l'apéritif ou pour accompagner des mets légers et certains desserts fruités. Ce sont nos trois produits-phares, complétés par une large offre de vins, qu'on retrouve sur nos deux points de vente à Mèze et à Pomerols. J'invite les clients à venir les déguster, les découvrir. C'est compliqué de parler de tous ses enfants, comme on les aime tous!

Thau-Info: Comment va se passer la commercialisation du millésime 2015?

Joël Julien:
Elle a déjà commencé. Nous avons eu pas mal de ruptures sur le millésime 2014, liées à la faible production. Nous avions besoin d'une belle récolte, ce qui est le cas, et de la commercialiser rapidement. Aujourd'hui, plusieurs vins blancs sur le marché, l'AOP picpoul de pinet, les rosés Cotes de Thau, les rosés de grenache et les chardonnay, sauvignon, viognier en pays d'Oc. Nous sommes allés relativement vite, un peu à l'inverse du marché vrac qui démarre plus tranquillement.

Thau-Info: Les fêtes se passeront avec le millésime 2015 à Pomerols?

Joël Julien:
Oui, sauf pour les rouges qui attendront encore.

Propos recueillis par Florence Monferran

 

Les Costières de Pomerols en quelques chiffres

  • 1 700 ha
  • 350 coopérateurs environ
  • 132 000 hl en 2015
  • 81 % de blancs et de rosés
  • 26 000 hl en AOP picpoul de pinet,
    dont 60 à 70 % vendus à l'export
    IGP Oc et IGP Cotes de Thau

Costières de Pomerols
Avenue de Florensac
34 810 POMEROLS
04 67 77 89 94

Caveau de Beauvignac
Route de Pézenas
34 140 MEZE
04 67 43 80 48

Mél: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Site internet: www.cave-pomerols.com

 

 

Marché vrac: vin vendu en citerne
Marché conditionné: vin vendu conditionné, en bouteille ou en bag-in-box (BIB)CIVL: Comité interprofessionnel des Vins du Languedoc
OCM: Organisation commune du marché vitivinicole

Pomerols, Quizz intergénérationnel pour la semaine bleue

Dans le cadre de la semaine Bleue, le CCAS de Pomérols, avait organisé une journée intergénérationnelle, incontournable depuis plusieurs années, avec les enfants de la classe de CM2 de l’école Marcel Lau.

Par équipe de deux, épaulée par un senior, une vingtaine d'enfants a participé au Quizz composé de questions et d'exercices scolaires préparés par les deux anciens directeurs, Jean Pascal et Gérard Laux.
Le thème de la dictée était la chanson "L’eau vive" écrite, composée et interprétée par le regretté Guy Béart, qui a obtenu un énorme succès en 1958, et qui reste un classique de son répertoire. Les paroles ont suscité les questions de vocabulaire et de grammaire. De l’eau vive au Canal du Midi, il n’y avait qu’une écluse à franchir, entraînant en amont, des questions de géographie et d’histoire avec Pierre Paul Riquet, ainsi que le traditionnel calcul de débit d'eau.A l'issu des corrigés, le directeur, M Sicard, a félicité enfants et adultes "vous avez tous été excellents."
Avant de procéder à la distribution de diplômes et de petits cadeaux, le maire, Robert Gairaud, a excusé Nelly Sorli, déléguée aux affaires sociales, au sport et à la jeunesse, retenue par ses obligations professionnelles. Il a félicité le CCAS pour l'organisation de cette journée ainsi que les trois directeurs et les seniors présents. Puis, s'adressant à cette classe intergénérationnelle : " je suis toujours heureux de venir dans cette belle école où on apprend les bases pour réussir sa vie et devenir un adulte".
Pour clore cette journée qui a permis aux seniors de se replonger quelques années en arrière, et aux enfants de profiter de leur riche compagnie pleine de savoir et d’affection, les participants ont partagé le gouter préparé par les membres du CCAS Pomérolais.

Claude Stekelorom

Pomerols, un village sous pression

Parfois, l’eau approvisionnant un village peut manquer de pression et arriver avec un débit faible chez l’habitant, c’était le cas, à certains endroits de la commune, comme la Sablede, Fon de Rey, le secteur du stade ou encore le Domaine des Cigales.

Face à une telle situation, qui peut être très désagréable, la solution a été de faire appel à des appareils qui permettent de faire monter la pression. Ainsi, la ville s'est dotée d'un surpresseur qui est une alternative à ces problèmes, pour amener une pression constante dans tout le réseau de distribution.
Aprés une période de test qui a duré six mois, la mise en service définitive du nouveau surpresseur a eu lieu ce Jeudi 15 octobre en présence du maire, Robert Gairaud, de Laurent Durban, Premier adjoint, et de MM Lecaille, conducteur de travaux, Ronfet, chef d'agence et Martin, du cabinet bel qui en est le maitre d'œuvre.

Un surpresseur sur mesure

Le surpresseur a été déterminé en fonction des caractéristiques recherchées, essentiellement débit / pression, le choix définitif s’est fait en tenant compte du degré d’exigence en terme de souplesse, d’économie, de confort et de sécurité. Les éléments (réservoir, type de pompes) ont été judicieusement sélectionnés, la régulation par vitesse variable ( variateur de fréquence Hydrovar) apportant une pression constante.
Le nombre de pompes composant le dispositif a été adapté à son utilisation en tenant compte des problèmes actuels mais aussi de la future extension des zones habitées. A Pomerols, c'est donc une station comprenant quatre pompes verticales multicellulaires, hydrauliques, montées en parallèle qui assurent une pression constante, quel que soit le nombre de consommateurs.
D'un fonctionnement particulièrement silencieux, chaque pompe a une puissance de 1600 kPa et permet un débit de l’eau, avec une pression adaptée, de 40 m3/h , sans intervention humaine. Trois pompes assurent une capacité de 120 m3/h, la quatrième étant en réserve en cas de défaillance.Complémentaires, elles entrent en service en fonction des besoins et disposent d’une gestion à distance. Des vannes permettent, en cas d’ incident, de restaurer le flux initial sans gène ni coupure pour les utilisateurs.
La pression de l’eau avoisinait les 2 bars à l’entrée du village mais elle n’était pas stable partout et notamment sur toutes les parties hautes de la commune. C'est, maintenant, un peu plus de 3 bars qui assurent un confort d'utilisation dans toutes les habitations.

Claude Stekelorom

Pomerols : Klebert Mesquida en visite au caveau Beauvignac

Dans le cadre de ses déplacements à la rencontre des présidents et directeurs de caves, Kléber Mesquida se trouvait dernièrement aux Costières de Pomerols.
Accompagné des conseillers départementaux, de ses proches collaborateurs et des membres de l’Observatoire Viticole, il a été reçu par le président Cyr Gaudy et le directeur Joël Julien en présence du maire Robert Gairaud et de son premier adjoint Laurent Durban.
Kléber Mesquida a exposé l’objectif de ces rencontres : « Dans le département il n’y a pas une, mais des viticultures et dans chaque territoire, il y a des problématiques différentes. Arrivé à la fin de cette tournée, nous aurons visité 42 caves sur les 62 qui couvrent l’espace départemental, on aura une bonne approche de tout ce qui est ressenti par la profession en termes de besoins, de souhaits, de stratégies. Ce que vous allez nous dire, nous permettra, après, de voir comment nous pourrons réorienter la politique publique. On peut imaginer que les dispositifs d’il y a 20 ans ne sont plus d’actualité. Aujourd’hui il y a d’autres attentes ».
Le président Cyr Gaudy a évoqué la récolte 2015 qui est de bonne qualité, même si la quantité est moins importante cette année. Puis, il a interrogé Kleber Mesquida sur le devenir de l’aide départementale, de 100 euros à l’hectare, apportée depuis 3 ans à l’application de la démarche environnementale de la technique de lutte contre les parasites, la ‘’Confusion sexuelle des papillons’’, précisant : « les vignerons font beaucoup d’effort pour l’environnement afin de produire des produits propres, sans pesticides, ce qui est le souhait de la clientèle pour cette démarche qui va dans le bon sens ». Le président Mesquida, qui connaît bien ce problème, a garanti que l’aide serait maintenue mais peut-être sous une autre forme.
Le directeur Joël Julien a, quant à lui, donné d’autres informations complémentaires sur les différents caveaux de vente et sur les aspects de la production. Il a mis en valeur la cave Beauvignac en tant qu’outil ultra performant.
Des échanges enrichissants tant pour le président du Département que pour le président et le directeur des Costières de Pomerols. La visite s’est terminée devant les premiers présentoirs lumineux en carton recyclé, dans un concept éco-solidaire nouvelle génération.

Claude Stekelorom